Ce dimanche 6 avril, la séquestration d’un surveillant s’est déroulée au centre pénitentiaire de Réau, en Seine-et-Marne. Elle a duré quelques heures. Le détenu demandait son transfert vers un autre établissement au lieu d’être trimbalé d’établissement en établissement (il a fait plus de 10 établissements depuis son incarcération).

C’est la deuxième séquestrations en prison en moins de 48 heures. Le vendredi, un moniteur sportif avait été retenu pendant plusieurs heures par six détenus de la prison de Montmédy (Meuse) qui réclamaient également un transfert vers un autre établissement.

Face à ces revendications, l’Équipe Régionale d’Intervention et de Sécurité (Eris) [1] avaient été envoyé sur place comme à chaque fois. A l’isolement des détenus - qui demandent des transferts le plus souvent pour se rapprocher de leurs proches ou pour quitter des prisons nauséabondes en quête d’un semblant de mieux - l’État préfère une réponse musclée à celle de l’écoute.

Une pensée pour tou-te-s les enfermé-e-s.