3 Février :
- L’inter-fédérale et les différentes AG tenues jeudi appellent à une nouvelle journée de mobilisation mardi 6 février.
Les autres rendez vous dans cet article :
- Sud éducation produit un bulletin sur la mobilisation : Échos des mobilisations n°2 contre la sélection & l’école du tri social - 02 février 2018, téléchargeable sous forme de bulletin ici.
2 Février, 10h30 : Le lycée Mozart au Blanc Mesnil est bloqué par les élèves.
Le point sur la mobilisation dans les autres villes :
Lyon : 3 lycées bloqués dans l’agglomération.
Tours : Mise en place d’un barrage filtrant à partir de vendredi et jusqu’au Mardi 6 ou il y a une demande de cours banalisés
Rennes :L’université de Rennes 2 est bloquée.
Toulouse : 1200 personnes en AG et blocage de la Fac du Mirail. Nouveau blocage mardi 6.
Caen : 3 lycées bloqués hier.
Nantes : Blocage de la Fac hier et manifestation dynamique !
Suivi de la journée du jeudi 1er février
La prochaine journée de mobilisation contre la sélection à l'université est fixée pour le 6 février, à mardi dans la rue !
Plus de 300 personnes tiennent une AG actuellement à la Bourse du travail, une AG inter-lycées a lieu en parallèle au CICP.
Un groupe de personnes a réussi à partir en manif sauvage depuis Châtelet après qu'un rdv ait circulé discrètement au moment de la dispersion devant la Sorbonne. Manif sauvage s'achevant par une nasse au niveau du métro Sentier, la cinquantaine de personnes ayant été libérées au compte-goutte, sans contrôle d'identité mais avec palpation.
Bon c'est fini pour cet après midi! Tous à la bourse du travail pour continuer la lutte!
Les CRS ont chargé pour interpeller des personnes. Potentiellement 3 arrestations. Rien de confirmé.
La situation s'est tendue. Les flics ont chargé sur le boulevard St Michel alors qu'il restait plus grand monde. Au moins une interpellation.
La place se vide et les bars se remplissent. Rendez vous à 18h à la Bourse du travail à république pour l'AG education et interfac!
Il fait plutôt beau!
Bleus devant la Sorbonne
Les accès à la Sorbonne sont bien surveillés. Quelques projectiles lancés sur les keufs... Peu de réaction pour l'instant.
Tout le monde se regroupe place de la Sorbonne. Les flics sont très nombreux.
Une ligne de flics (et de camions) stoppe le cortège
Une vitre d'une agence BNP vole en éclat au passage du cortège. Bah alors?
Le cortège continu après la place de la Sorbonne, c'est techniquement une manif sauvage mais tout le monde n'est pas au courant.
Le numéro de la coordination anti-répression en cas de soucis avec la police (ou si vous voyez une arrestation): 07 53 13 43 05
Nos amis les pandores sont évidemment là pour nous! Les coquins!
La manif arrive au point de dissolution
Au moins 5000 personnes à la manifestation étudiante. Toujours une bonne ambiance mais ça avance doucement!
Le parcours de la manifestation est ridiculement court: arrivée place de la sorbonne. A croire que la préfecture veut une manif sauvage
Le cortège démarre par la rue des écoles en direction de la sorbonne
"Paris debout soulève-toi", "Tout le monde deteste la selection!" , des automobilistes klaxonnent en soutien au passage du cortège
AG terminé à Tolbiac, un cortège s'est formé pour rejoindre Jussieu en manif' sauvage, des lycéen-ne-s (notamment de Monnet) se sont joints au cortège. Environ 500 personnes.
L'AG se termine à Tolbiac. Il a été décidé de faire un barrage filtrant à Tolbiac avec diffusion de tract massive le mardi 6. Une AG sera aussi convoquée le 6 février! Tout le monde part à la manif au départ de Jussieu.
Ce matin, certains lycées ont commencé à bloquer : Rabelais et Monnet à Paris, tentative à Bergson (https://paris-luttes.info/la-chef-d-etablissement-de-bergson-9495), blocus violemment réprimé au lycée Vilgenis à Massy.
Une délégation de lycéen-ne-s de Rabelais (18ème) intervient à la tribune: un certain nombre de lycées ont été bloqué ce matin à Paris et en banlieue.
La manif de Paris commence à 14h à Jussieu
Amphi N, Tolbiac
La journée a commencé plutôt fort. 600 personnes en AG à Tolbiac
8h30 : l’accès à la fac de Jussieu est bloqué.
Le 25 janvier, une première assemblée générale a rassemblé 400 personnes à Tolbiac, une AG sur la sélection s’est également tenue hier mercredi à Paris 8, pendant que des exilé.e.s occupent un bâtiment de la fac !. Le point sur les différents rendez-vous pour la journée du 1er :
- 11h : AG à Paris 1 (site Tolbiac)
- 11h : AG à Paris 13 Villetaneuse
- 11h30 : AG à Paris 4 (site Clignancourt)
- 12h : Réunion d’information à Paris 7 (salle 234 C, Halle aux farines)
- 12h15 : AG à Paris 10 Nanterre puis départ dans la foulée pour rejoindre la manifestation parisienne
- 12h : Rdv devant la fac de Paris 8 à Saint-Denis pour un départ groupé pour la manifestation parisienne
- 13h30 : Départ groupé de l’EHESS pour rejoindre la manifestation à Jussieu, rdv 13h30 devant le 54 bd Raspail
- 14h : Rdv à Jussieu pour le départ de la manifestation unitaire
- 18h00 : AG Éducation (Interfacs - Lycéen.ne.s - Parents - Sans-paps) à la Bourse du Travail de Paris
On entend beaucoup parler ces derniers temps de la nouvelle plateforme en ligne « ParcourSup », sur laquelle les lycéen-ne-s en classe de terminale peuvent dès cette semaine entrer leurs voeux de formation post-bac. Présentée comme la solution à tous les problèmes rencontrés les années précédentes avec le système APB [1], il ne s’agit en réalité que de la partie la plus visible d’une très grave réforme de l’accès à l’enseignement supérieur en France : le projet de loi relatif à « l’orientation et à la réussite des étudiants » (ORE) [2]. (sic)
Les lycéen-ne-s seront les premières victimes de cette réforme : les galères rencontrées l’année dernière avec APB c’était déjà bien la loose, mais vraiment pas grand-chose à côté du système sélectif qui est en train d’être mis en place. C’est tout simplement le droit de s’inscrire dans une filière universitaire de son choix après avoir obtenu son bac qui est remis en cause.
Parcoursup est certes en ligne mais la réforme n’a en réalité pas encore été adoptée par le parlement [3], dès lors la mobilisation commence contre toute forme de sélection à l’université, pour un enseignement supérieur ouvert et accessible à tou-te-s !
Multiplication des actions
Si une pétition a été lancée début décembre, des formes d’actions plus directes ont été employées plus récemment avec par exemple l’envahissement jeudi dernier du CA de Paris 1 ou encore celui de la CFVU [4] à Lille.
De manière plus diffuse, des réunions d’informations ont été organisées dans plusieurs facs et de nombreuses motions refusant la réforme ont été votées dans les différents conseils composants les universités. Quelques tribunes ont par ailleurs été publiées dans la presse afin de tenter d’élargir l’audience de la contestation [5] .
Cependant, l’initiative la plus importante à ce jour reste l’organisation d’un grand meeting à la Bourse du travail de Paris samedi dernier, réunissant plus de 300 personnes. Organisé par l’Association des Sociologues de l’Enseignement Supérieur (ASES) [6], cet évènement a rassemblé de nombreux personnels enseignants et non-enseignants, titulaires et précaires de l’enseignement supérieur mais aussi du secondaire, et a débouché sur un appel unitaire.
Un large front chez les personnels de l’enseignement supérieur
À l’heure actuelle, la mobilisation est donc principalement portée par les personnels (enseignants et non-enseignants) de l’enseignement supérieur. Si l’augmentation considérable de la charge de travail induite par la réforme est un premier motif de mécontentement [7], les différents textes et appels publiés réaffirment avant tout leur attachement à un enseignement supérieur ouvert à toutes et tous.
Les principales organisations syndicales sont vent-debout, mais on compte également l’action de certaines associations disciplinaires (comme l’ASES) qui sont pleinement engagées dans la lutte contre cette réforme. Du côté des syndicats, un appel unitaire à la grève —également signé par des organisations lycéennes et étudiantes— a été lancé pour le jeudi 1er février !
Élargir la contestation, vers la grève à partir du 1er février !
Si la mobilisation commence donc à prendre forme chez les personnels du supérieur, c’est encore loin d’être le cas d’autres catégories concernées par la réforme : les étudiant-e-s, les enseignant-e-s du secondaires, les parents d’élèves et surtout les lycéen-ne-s ! Heureusement, ça commence déjà un peu à bouger dans les facs : une AG/réunion publique est organisée ce jeudi 25 janvier à Tolbiac et des assemblées générales sont également annoncées à Paris 8, Paris 13 ou encore Aix-Marseille [8].
Dans la perspective de la première journée de grève du 1er février, il est donc encore temps d’utiliser tous les moyens afin d’élargir la contestation : réunions, AGs, diffusion de tracts, buzz sur les réseaux sociaux, agitation dans les facs et les lycées... faisons de cette journée le point de départ d’un mouvement d’ampleur contre la sélection et son monde !
C.B.