derrière la pancarte « Les précaires emmerdent le parti socialiste »
Les précaires emmerdent le parti socialiste (et le medef et aussi plein d’autres...) pourquoi ? comment ?
Loi « Travaille ! » qui permet aux entreprises d’imposer à tous les salariés les conditions de travail que connaissent déjà de nombreux précaires.
Réforme de l’assurance -chômage visant à faire 800 millions d’euros d’économies sur le dos des chômeurs.
État d’Urgence permanent qui renforce la gestion policière des luttes et des populations.
Le mouvement protéiforme en cours – manifs déclarées ou sauvages, occupations de places et de théâtres, blocages économiques – a bien des raisons de détester un gouvernement prétendument à gauche, mais qui assume pleinement son inféodation à la société-entreprise.
Malgré une répression imposante de tout ce qui s’invente, quelque chose tient, mute sans cesse, se renforce. On parle de plus en plus de grève générale.
Mais comment agir une grève générale quand les préavis de grève reconductible ne protègent qu’une minorité de salariés garantis du secteur public ? Comment faire grève quand on attend le renouvellement de son CDD ? Comment lutter quand on a déjà du mal à supporter un boulot qui nous rend malade, au propre comme au figuré ? Comment bloquer l’économie quand les institutions sociales cherchent à contrôler l’emploi de notre temps de chômage ? Comment inventer une grève des chômeurs et précaires ?
Retrouvons-nous de 14h à 18h samedi 14 mai sur la place de la République Commune
Derrière la pancarte « Les précaires emmerdent le parti socialiste »
Un espace pour s’informer, propager des pratiques d’autodéfense sociale.
Un moment pour partager des expériences dans et contre le travail, depuis nos précarités, depuis des résistances et des luttes.
Un lieu pour penser ensemble des actions et inventer la grève des chômeurs et précaires.
(2e rencontre)