Les femmes de chambres du palace Hyatt Vendôme en grève illimitée

Le 25 septembre, 200 salarié.e.s de l’hôtellerie, du nettoyage et de la restauration ont manifesté à l’occasion de la Fashion Week contre la sous-traitance dans l’hôtellerie et pour des conditions de travail et des salaires décents, et en hommage à leur collègue et camarade Issa Coulibaly, qui avait souffert des pratiques de son employeur, la société de nettoyage ONET, retrouvé mort d’épuisement dans sa chambre de foyer.

Plusieurs dizaines de travailleuses et travailleurs de l’hôtel Park Hyatt Paris Vendôme, salarié.e.s direct ou en sous-traitance, ont prolongé la grève de manière reconductible et illimitée. Elles et ils demandent explicitement l’arrêt de la sous-traitance, la diminution des cadences, de meilleurs salaires et des droits « basiques » comme l’ouverture de comptes pénibilité et l’accès au 1% logement.

Se moquant totalement de la législation du travail, la direction de l’hôtel a tenté dès le 26 septembre de casser le mouvement des femmes de chambre en faisant venir rapidement des salarié.e.s d’autres sites, sous escorte policière. Le Hyatt tente également d’interdire aux grévistes l’accès à l’hôtel.

Les grévistes tiennent des piquets dès 7h devant l’hôtel (qui aurait déjà perdu 20% de sa clientèle !) et organisent régulièrement des rassemblements, comme ce samedi après-midi.

À chaque fois, dans ces situations, c’est la caisse de grève qui permet aux grévistes de tenir et faire plier la direction. Une cagnotte en ligne est ouverte ici.

Venez les soutenir ! Au Park Hyatt Vendôme, 5 rue de la paix, 75002, Métro Opéra.

Localisation : Paris 2e

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