Le Grand ébat national... participez, vous êtes fichés !

Dans un article du Parisien du 16/01/19 l’on apprend qu’un retraité impatient de jouer le Grand Jeu du Grand Débat afin d’aider Macron s’est retrouvé interrogé par la DGSI...

Ainsi « En voulant apporter sa pierre au débat national, Jacques D. s’est retrouvé… interrogé par les services de renseignement. Ce retraité de Mériel n’en revient pas. « Cela donne à réfléchir sur le fond. », s’interroge le septuagénaire. « Ils disent que le débat est ouvert à tous, mais derrière on est fliqué… »

C’est une simple lettre adressée au préfet du Val-d’Oise qui a tout déclenché. Nous sommes en décembre et Jacques a envie de faire remonter des « doléances ». « A l’époque la mairie n’avait pas encore mis de cahier à disposition, explique-t-il. Je me suis dit qu’il n’y avait qu’un seul moyen officiel de s’exprimer, en transmettant directement à la préfecture. » »

En effet, ce dangereux retraité qui menace la République aime débattre et discuter politique et notamment des gilets jaunes....sur internet !

Les agents de la DGSI sont très intéressés par son groupe de discussion sur le net : « vendredi dernier, le retraité reçoit donc la visite de deux agents qui sont restés… une heure et demie. « Ils m’ont posé beaucoup de questions, mais ne m’ont jamais dit pourquoi. » Qui sont les membres de son groupe, a-t-il fait partie d’un parti politique… »

Interrogée sur ce cas, la préfecture de Police répond : « on considère cette démarche comme « normale ». « À partir du moment où ce monsieur se présente comme un Gilet Jaune, il est normal qu’on le contacte. Ces doléances émanaient d’un groupe que nous ne connaissions pas du tout, on se pose logiquement des questions. Comme tout mouvement sociétal, il est suivi par les renseignements. »

Ah qu’il fait bon participer au Débat National tant chanté par le gouvernement, bien sur cette pratique Démooooocratique permet à chacun de participer du moment que vous acceptez d’être fiché !

Et si d’aventure vous souhaitiez toute de même vous inviter au grand débat, de grâce, cachez donc ce gilet jaune que l’État ne saurait voir !

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