Invitation à rejoindre le cortège festif du 23 mars !

Le 23, continuons de construire ensemble un espace de solidarité dans le cortège de tête, un espace défensif, de fête et de soin !

Depuis lundi le mouvement social contre la reforme des retraites connait un nouvel élan, un regain d’espoir. Leur passage en force parlementaire n’a fait qu’accentuer notre détermination à faire reculer le gouvernement. Maintenant l’offensivité change de camp alors que nous nous retrouvons par milliers dans les rues, par petits ou grands groupes pour occuper l’espace d’une ville qui nous était étrangère. Oui, maintenant la rue est vraiment à nous.
Les blocages s’accentuent, les différents corps de métiers se rencontrent dans un même espace pour tenir front et font reculer les forces armées de l’état.
Le dispositif policier devient de plus en plus violent, soit par fatigue, soit parce que, tout simplement, c’est dans son ADN. Face aux intimidations qui ont pour but de neutraliser et d’empêcher la poursuite de la lutte, la solidarité est notre arme. C’est pour cela que nous appelons une nouvelle fois à rejoindre ce jeudi 23 mars le cortège festif, qui se veut un espace de défense contre la repression policière, mais aussi (et surtout) un espace où l’on souhaite rendre la manifestation un espace vivant, rejoignable et désirable.

Le cortège festif se place par principe entre le cortège syndical et le cortège de tête, puisque nous savons tous qu’il est rare de compter avec le Service d’Ordre des syndicats pour protéger celles et ceux qui défendent le cortège de tête en première ligne. Dans ce sens il constitue un espace de repli, où les manifestants peuvent faire une pause, reprendre des forces (nous avons un caddie avec de la nourriture, du serum phy, des masques), Neanmoins nous sommes mobiles et nous nous adaptons en fonction de comment la manifestations se déroule. Nous souhaitons que la manifestation ne soit pas un rituel funèbre, mais un espace offensif et créatif d’entre-aide.

Le soin du groupe nous permettra de tenir dans ce mouvement qui s’annonce long et qui arrachera au gouvernement peut être plus que le retrait d’une loi. Nous devons rester ambitieux et combattants. Nous voulons la fin de ce monde, pour qu’enfin, d’autres, déjà là, puissent fleurir.
La joie n’est pas un affect qui se situe à côté de la lutte, la joie fait partie intégrante de la lutte.

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