Il va falloir durcir la grève dès les jours à venir pour monter en intensité jusqu’au 9 janvier où l’on ira chercher Macron chez lui s’il n’a pas encore retiré l’ensemble de cette réforme. Et encore, comme il est déjà trop tard pour le gouvernement pour « négocier », nous devrions exiger en plus du retrait de la réforme des retraites, des augmentations massives de salaires, une sixième semaine de congés payés, une meilleure couverture chômage et enfin des thunes pour les hôpitaux et leur personnel, ainsi que pour l’Éducation nationale et ses profs, (vous pouvez continuer la liste). Ça, ce n’est que la partie raisonnable de nos exigences…
Depuis presque un mois maintenant, certains secteurs comme les transports ou l’énergie sont en grève reconductible. Bravo à eux et elles ! Mais on ne peut demander beaucoup plus à ces agents qui ont déjà chèrement payé leur engagement. On peut par contre les soutenir avec des caisses de grèves, mais si on les laisse seuls cela ne suffira pas à faire tomber la réforme.
Le secteur de l’énergie devrait muscler sérieusement ses actions et provoquer des coupures de courant et peut être une pénurie d’essence.
Les profs devraient logiquement reprendre le mouvement à la rentrée.
Les lycéens et étudiants seront peut être aussi de la partie en tous cas des appels à bloquer les lycées à partir du 6 janvier tournent sur les réseaux sociaux.
Pour les autres salarié·e·s, il est urgent de se mettre en grève maintenant. En une semaine, si on est nombreux, c’est plié et on gagne de nouveaux droits. En attendant, il faut durcir la grève.
Quelques idées ont commencé à circuler. J’en recense ici quelques-unes, mais il y en a bien sûr beaucoup d’autres à inventer.
- On peut décorer massivement nos rues de slogans
- On peut bloquer les dépôts de bus, mais aussi les entrepôts logistiques, les ports commerciaux. Comme la police dégage de plus en plus violemment les grévistes, on peut imaginer de grandes barricades enflammées à des points stratégiques.
- On peut bloquer le périphérique parisien à l’heure de pointe
- On peut occuper des centres commerciaux
- On peut occuper, piller les centres commerciaux et redistribuer la nourriture sur les piquets et aux personnes qui crèvent devant ces centres commerciaux.
- On peut bloquer les rares lignes de métro qui fonctionnent
- On peut saboter les moyens de transport ubérisés (trotinette, vélib) afin d’empêcher les gens d’aller bosser.
- On peut dans la même idée, mais à un autre level, saboter les axes de transports.
- On peut, on doit retrouver des cortèges offensifs durant les grandes manifestations syndicales. Si les Gilets jaunes nous ont appris une chose, c’est que seul le zbeul paie !
Le gouvernement veut passer en force, nous n’avons d’autres choix que de radicaliser nos pratiques et nos exigences.
Vive la grève générale ! Vive les grévistes !