Pour des conditions de travail décentes et contre la précarité
Rassemblement samedi 17 décembre devant la Philarmonie de Paris (porte de Pantin) :
- 13h : Concert
- 15h : Prises de paroles
Nous, ouvreuses et ouvreurs de la Philharmonie de Paris, salarié•es en sous-traitance de l’entreprise d’accueil City One Events, sommes en lutte depuis des mois et en grève depuis quelques semaines pour faire valoir nos droits. Soutenez-nous dans notre mouvement pour notre dignité !
En lutte pour ne plus réagir individuellement aux pressions, au mépris, aux sanctions disciplinaires, aux licenciements. Nous dénonçons le traitement répressif et abusif des salarié•es par l’employeur sous-traitant City One.
En lutte pour pouvoir s’alimenter dignement. Aujourd’hui, City One accorde 3,05 € de panier repas par jour, seulement au-delà de 6h15 de travail. Belle devise culturelle pour une institution comme la Philharmonie ! Nous exigeons un panier repas à 10 €, indexé sur l’inflation, pour 4h de travail minimum, et une rétroactivité sur l’année 2022 pour les salarié•es et ex-salarié•es.
En lutte pour être payé•es un minimum de 4h par mission, comme c’est l’usage dans de nombreuses institutions culturelles, et pour que le pass Navigo soit remboursé au-delà de 5 missions par mois, quel que soit le nombre d’heures travaillées !
En lutte pour que les week-ends et les jours fériés soient reconnus comme des journées où toutes les équipes seront payées double dès la première fois !
En lutte pour faire cesser un management autoritaire, et aveugle.
Nous, travailleuses et travailleurs de la base connaissons par cœur notre boulot d’accueil. Nous exigeons d’avoir un contrôle sur nos postes de travail : pauses, chaises, stock d’uniformes adapté à notre nombre, organisation des tâches…
En lutte pour ne plus subir la désorganisation de notre temps de travail, de nos paies, de nos plannings. Quelle est la solution pour obtenir ce minimum de tranquillité et de respect ? Mettre nos patrons au même statut que nous, avec les mêmes galères ?
En lutte pour que chaque concert organisé à la Philharmonie cesse d’être une machine à exploiter. Nous exigeons la majoration à 100 % des heures de nuits à partir de 21h, que chaque heure entamée devienne une heure payée comme il est d’usage dans la profession.
En lutte pour que les agents de manutention reçoivent une prime de risque, compensant le port de charges lourdes !
En lutte continue pour que ce mouvement bénéficie aux usager•es de la Philharmonie, et à tous•tes les autres salarié•es de City One et d’ailleurs !
Aux dirigeant•es de la Philharmonie : vous avez été capables d’obtenir une certification environnementale pour votre bâtiment, tâchez maintenant de considérer les personnes qui font tourner ce lieu. Au risque que votre image de marque finisse par se dissoudre par tant d’abus…