Le gouvernement organise la précarisation générale des conditions de travail : baisse des salaires et augmentation du temps de travail sur simple « accord » d’entreprise, nouvelles possibilités de licenciement arbitraires...etc
Ainsi, il réalise le rêve néo-libéral d’une main-d’oeuvre « flexible » (trad. « exploitable ») à volonté.
Pendant ce temps, les syndicats réformistes se contentent de débattre pour obtenir des concessions déjà prévues
dans la stratégie gouvernementale, et non d’attaquer cette mesure pour ce qu’elle est : une régression historique de nos droits sociaux. La masse d’apprentis/stagiaires/jeunes travailles/précaires devra s’écraser un peu plus et subir de nouvelles pressions. Défendons notre droit à une existence digne !
Nous sommes les premiers visés. Nous ne voulons pas avoir à choisir plus tard entre chômage et emploi précaire.
Nous voyons bien qui est le véritable ennemi qui nous assigne à nous battre pour des miettes.
Pour donner suite à cet après-midi du 9 mars et continuer à construire une opposition déterminée pour obtenir – au minimum – l’abandon du projet de loi. Pour ne pas laisser l’état et les syndicats décider à notre place et reprendre en main la question de nos conditions de vie.
Bloquons l’économie, les flux, les routes. Réapproprions-nous la rue. Occupons nos lieux de travail, nos facs et les lycées ou le culte de la rentabilité a contaminé depuis longtemps les savoirs.
RDV mercredi 9 dans la fosse de Tolbiac à 17H30