L’entreprise sous-traitante (PSA, Renault, etc.) est dans une période de surveillance depuis la décision du tribunal de commerce de Poitiers le 23 mai, période devant permettre la vente à un repreneur. Le 30 mai le travail a repris dans un climat lourd. Mais fatigué·es d’être balladé·es, les salarié·es ont repris le blocage illimité de l’usine depuis le 13 juin (à la veille de plusieurs réunions décisives) pour que personne ne soit sur le carreau : « Nous ne nous satisfaisons pas de ce que veut nous imposer l’État et les constructeurs automobiles français. (...) » indique le communiqué intersyndical.
« L’État va-t-il bâcler et/ou se débarrasser rapidement de ce dossier ? » : c’est précisément pour éviter que Macron et le patronat puisse enterrer vivant·es les salarié·es de GM&S Industry qu’il faut être nombreuses et nombreux au Ministère de l’Économie (M° Bercy).