Apparus peu avant 14h, les CRS sont rentrés en action environ une demi heure plus tard et ont pourchassé les migrant·es toute l’après midi (« opération d’éviction » selon la préfecture) avant de déclencher une brusque opération « coups de poing » aux alentours de 22h30.
« Ici c’est comme chez moi [mais] demain, je pars en Allemagne. » Un Mineur Isolé Etranger
Après avoir été chassés des quais et s’être réunis à Stalingrad sur l’avenue de Flandres, les migrant·es n’ont eu aucun répit : la police a eu ordre de les disperser et ce de n’importe quelle façon. Leurs ordres étaient clairs : « soit ils se dispersent d’eux même soit on charge ! » et le bilan humain est lourd ! Bilan : coups de matraque, coups de poings, coups de rangers, coups de boucliers, gaz lacrymos... Hier soir 17 blessé·es (migrant·es & soutiens), 5 se sont retrouvé·es à l’hôpital Lariboisière.