C’était mardi 24 juillet, un homme (on ne connaît pas son nom) est allé au commissariat de Créteil pour régler une affaire de violence conjugale. En cherchant son nom, les keufs ont trouvé d’autres dossiers sur lui (les versions divergent, une affaire de stupéfiant selon france info, des délits routiers selon sud-ouest) et ont décidé de le garder. Pendant sa garde-à-vue, un flic lui fait une clé d’étranglement : il ressortira du commissariat dans le coma. Hospitalisé, il est devenu hémiplégique, a perdu l’usage de la parole, et a reçu 30 jours d’ITT.
Pour se couvrir, les keufs ont porté plainte contre lui pour violences. Comment dire que ça sent le gros mytho de leur part : on apprend qu’ils étaient 5 à le « maîtriser », comment une personne seule, non armée, aurait pu les mettre en difficulté au sein du comico ?
Encore une fois, c’est la version des flics qui a été largement relayée dans les médias : on nous dit que l’homme était « particulièrement virulent », ce qui est une affirmation des agresseurs uniquement. Quand bien même il aurait été virulent, il n’y a aucune raison pour le mettre dans le coma. Les journalistes couvrant l’affaire minimisent la responsabilité des flics, en témoignent les titres dégueulasses de 20 minutes et de BFM :
La palme revient à sud-ouest, affirmant que l’homme « s’est effondré, victime d’un malaise » (c’est le parquet de Créteil qui leur parle), sans mise à distance. Comme si c’était arrivé par hasard, comme si c’était sa faute, comme si c’était dû à un problème de santé. Comme le rappelait une membre du collectif « vérité et justice pour Ali Ziri » lors de la marche pour Adama, c’est étrange comme on découvre que les personnes victimes de violences policières avaient des maladies chroniques qu’elles n’avaient jamais détectées avant leur rencontre avec la police.
La police mutile, la police assassine.