Face au virus et au vaccin.
Nous ne sommes pas contre les vaccins. Beaucoup d’entre nous sont vacciné.e.s et n’ont pas attendu le 12 juillet, quelques-un.e.s sont attentistes, quelques autres ne veulent pas du tout se faire inoculer. Nous en discutons entre nous, nous débattons, avec ce que nous trouvons de documentations scientifiques, ici et là, avec leurs limites d’impartialité et nos limites de compréhension. Nous avons des points de vue différents sur les différentes mesures d’incitation et d’obligation vaccinale, par exemple sur le cas des personnels soignants.
Nous prenons aussi en compte que l’exploitation capitaliste des ressources naturelles et humaines, favorisent les conditions de zoonose, et qu’un prochain virus, possiblement bien plus dangereux (reproduction et taux de létalité) ne nous laissera, cette fois là, pas le luxe des réflexions longues et passionnées sur le paradoxe entre la liberté individuelle et la responsabilité collective.
Face au pass sanitaire et à la société de contrôle.
Mais entre la loi sécurité globale, la préparation des JO 2024, la multiplication du fichage et les croisements des fichiers existants, l’instauration du pass sanitaire même pour des activités dérisoires de la vie quotidienne, les crédits astronomiques accordés au moindre joujou technologique alliant reconnaissance faciale et objets connectés, nous constatons la vitesse avec laquelle le pouvoir néolibéral autoritaire tente de nous enterrer dans la dystopique société de contrôle imaginée par les auteurs de science-fiction du siècle dernier.
Le samedi 31 juillet à Paris ne sera qu’une date de mobilisation confuse de plus. Nous y sommes habitué.e.s maintenant. Nous y prendrons part cependant. Car dans le combat contre l’État et sa technopolice, les mobilisations massives sont des brèches à exploiter plutôt qu’à ignorer. Ce sont autant d’occasions de compléter l’éventail des modes d’action. Il y a plein de choses à faire quand des BRAV sont repoussés ou quand des manifs sauvages éclatent un peu partout comme on l’a vu ces deux dernières semaines.
À samedi pour retourner la capitale !
Clefs-tournevis, pince-coupantes, marteaux et allume-feux