L’objectif serait d’entourer l’hôpital, on a besoin d’un paquet d’individu.e.s avec ou sans papier, petit.e, grand.e, gros.se, long.ue, faché.e mais pas facho !
Une bande joyeuse de saltimbanques animée par un autre monde...
La CGT NOUS on est là, chacun.e doit prendre sa part.
Nous sommes un collectif de soignants, d’hospitaliers, d’usagers et de riverains unis pour défendre les valeurs de l’hôpital et des services publics qui accueillent sans distinction de nationalité, d’origine, de genre, d’âge, de religion ou de ressources, toutes les personnes qui le nécessitent, dans le respect des valeurs du soin, associant humanisme et compétence au seul service des usagères et usagers, des personnes malades et de leurs proches.
Qui assiste les « assistés » ?
Il traîne dans l’imaginaire collectif que les pauvres et les quartiers populaires vivraient sous perfusion des classes moyennes.
Regardons donc quel est le niveau de contribution au système de protection sociale d’un département qui génère beaucoup de fantasmes, la Seine-Saint-Denis.
Ce département est à la fois le plus jeune et le plus pauvre de France. Et pourtant, il est au 8e rang sur 101 départements en termes de financement de la protection sociale. Mais c’est celui qui reçoit le moins en termes de protection sociale par habitant (8400 euros par habitant).
Mais alors, quel est le département qui reçoit le plus de prestations sociales ?
C’est le Var dont les habitants reçoivent en moyenne 12 100 euros par an de prestations sociales par habitant (soit 30% de plus qu’un habitant de Seine Saint-Denis).
Cela s’explique par l’organisation de notre système de protection sociale : le financement est assuré par les actifs en bonne santé.
Concernant les dépenses de la Sécu, les pensions de retraites représentent plus de la moitié du budget et que les plus de 60 ans concentrent plus de 60% des dépenses de santé.
Ce système formidable, dont nous sommes fiers, fondé sur la solidarité des actifs avec les malades et les retraités s’appelle la Sécurité Sociale !