Il y a un problème dans les manifs aujourd’hui, c’est l’antisémitisme, il est partout. Du gilet jaune ananas, à celui qui minimise, celui qui n’a pas d’avis, celui pour qui l’antisémitisme n’existe pas, et celui pour qui la division ce n’est pas bon contre Macron. Et tout ce monde est expert en antisémitisme, et se charge de te le rappeler, car avant tout il veut dis-cu-ter. C’est la chose la plus importante face à la menace antisémite, le cautionner, le valider, en discutant avec celui ou celle qui s’en plein, vous comprenez c’est important de lui remettre les idées en place.

Le gilet jaune

« juste un mec duper »

Je ne vais pas faire un historique du mouvement des Gilets jaunes, mais sachez juste que les premiers gilets jaunes datent du 17 novembre 2018. Initialement voulu comme un mouvement « apolitique » ça fait maintenant plus d’un an que ces gens discutent ensemble, lisent, se renseignent et s’informent. Oui donc plus d’un an, et le gilet jaune est resté le marqueur de personnes qui se cherchent dans un mouvement qui se cherche lui même. Faut évoluer. Le fait de porter un gilet jaune est un passe-droit à toutes les conneries de la terre, tout y est permis, et ça, les confusionnistes d’extrême droite l’ont bien compris. Il est évident que les gens qui ont rejoint les ronds-points en novembre 2018 ne sont pas ceux que nous voyons à Paris dans les manifs aujourd’hui en février 2020. Jusqu’à quand la complaisance avec ces conneries ?

Le Mike Rambo

Embrouilleur professionnel : « Le but ultime c’est d’être uni »

Mike Rambo est une personnalité dans le milieu des Gilets jaunes, car il anime une émission quotidienne sur facebook/lemikerambo/. Comme certains Gilets jaunes, il a rejoint les manifestations contre la réforme des retraites. Jouant de l’ignorance des personnes qu’il a en face de lui, il se charge de rappeler la bonne parole due à sa position hégémonique. Il coanime « le bal des quenelles » avec Dieudonné en juin 2019. En intervenant directement dans un conflit qui m’oppose avec un antisémite, il me demande si je suis de la communauté juive et me force à une bise que je refuse presque aussitôt. Donc, je ne suis pas antisémite, la preuve je te fais la bise. Populisme antisémite bien dégueulasse, personnellement je ne savais pas ce qu’était « le bal des quenelles » (je connais la symbolique, mais pas l’événement), et chercher à m’utiliser comme garant de sa répugnance est le summum d’une extrême droite bien maîtrisé. Jouant sur la relation humaine pour y masquer ses idées, il persiste, il n’est pas antisémite. Mais ce n’est pas à lui d’en décider.
« Je suis pas dans les idées politiques », « vous mélangez tout dans le mouvement », « Je regarde ses spectacles ».

La caution antisémite d’une gauche qui se veut unie avec « les Gilets jaunes » n’a que trop duré et il est temps d’en prendre conscience.

Les Gilets jaunes vendus sur le site de Dieudonné :