Assemblée interprofessionelle jeudi 9 avril à 18 h !

Organisons la grève générale, jusqu’au retrait de toutes les lois et contre-reformes anti-ouvrières. Et l’arrêt de tous les licenciements, toutes les suppressions de postes de toutes les fermetures d’entreprises, la casse des services publics ! Formons nos comités de travailleurs, coordonnons-nous, contrôlons et dirigeons nos luttes ! Au pouvoir des capitalistes, de leurs gouvernements et état, opposons le pouvoir des travailleurs organisés en comités ! Après la manifestation, rendez-vous en assemblée interprofessionnelle le Jeudi 9 Avril à partir de 18h00 Salle Léon Jouhaux, 67 rue de Turbigo (3em)

9 avril ! Les bureaucraties syndicales tentent de torpiller la grève !

A croire les syndicats a l’initiative de cette journée de grève et de manifestations interpro, tous les syndicats, à part la CFDT, l’UNSA et la CGC, seraient mobilisés. Ce serait même pour certain une journée de grève générale. Pourtant plus la date approche, plus on constate qu’il n’y aucune véritable tentative de mobilisation. S’il n’y a rien à attendre de la direction CFDT qui ne voit pas l’austérité, appuie les mesures du gouvernement auquel elle participe et a fait élire, il y a peu de chose à attendre
des autres bureaucraties syndicales qui appellent au 9 avril et qui d’une manière ou d’une autre ont fait élire Hollande !

Derrière l’appel à la grève, l’éparpillement des luttes continuent !

Bien que la Confédération CGT appelle à la grève, certaines fédé CGT comme celle des cheminots n’y appelle pas et pourtant la privatisation de la SNCF est en cours !
Sans compter les nombreuses grèves en amont et en aval de cette date :

  • La CFDT posait un préavis pour le 7 avril dans les trams et les bus de Brest
  • La CGT appelait les éboueurs à faire grève le 7 avril, par exemple à Avignon...
  • La CGT Éducation, la FNEC-FP FO, le SNASEN UNSA, le SNUASFP FSU, la fédération SUD Éducation appellaient les personnels sociaux - élèves, étudiants, personnels - à une journée de grève et de mobilisation ce jeudi 2 avril.
  • Tous les syndicats de Dunkerque appelaient à la grève pour ... le 2 avril !!! Et ce n’est pas pour la maintenir jusqu’au 9 !!
  • L’UNSA a déposé un préavis de grève de personnels navigants de compagnies d’aviation pour... le 10 avril !
  • Les hôpitaux de Marseille lancent la grève le 1er avril...
  • Le SNALC appelle les enseignants à la grève... le 13 mai...
  • La CSTM (Centrale Syndicale des Travailleurs Martiniquais) appelait à la grève générale pour le mardi 31 mars.
  • Un mouvement de grève unitaire avait lieu le 24 mars dans toutes les entreprises du Groupe BPCE (Caisse
    d’Épargne, Banque Populaire, Crédit Foncier, Crédit Coopératif, Natixis, BPCE S.A, Banque Palatine...) à l’appel de l’intersyndicale réunissant l’ensemble des organisations syndicales.
  • Pour le 23 mars, l’intersyndicale des douanes, regroupant la CGT, la CFDT, Solidaires, l’Unsa et SSDFO, appelait à un mouvement de grève nationale à Paris.
  • La CGT des postes appellait à des grèves les 26 et 27 mars, comme par exemple à Hénin-Beaumont, à Narbonne, à Lunéville, à Nancy, dans tout le Bulonnais, dans toute la Côte d’Opale....
    Etc, etc..
    Tout mais pas le 9 avril !!!! Et, en même temps, ils font croire dans certains secteurs qu’ils sont totalement mobilisés pour le 9....

Même une journée de grève reussie, les bureaucratie n’en veulent pas

En somme, les syndicats ont vu que les salariés se tournaient vers l’idée du mouvement d’ensemble et en prennent la tête pour le discréditer !!! C’est une grève torpillée d’avance par les bureaucraties !!! Non seulement, ce n’est pas une grève générale qui est programmée, non seulement c’est une seule journée sans perspective d’une vraie grève jusqu’à satisfaction, non seulement c’est une simple journée interpro et pas générale, seulement pour « se faire entendre » et pas pour obtenir satisfaction ni faire reculer nos adversaire, mais... ils la torpillent eux-mêmes !!! Même une journée réussie sur leurs bases leur fait peur et leur fait craindre un possible débordement qu’ils ne pourraient encadrer et canaliser... La seule chose que les bureaucraties savent négocier c’est leur capacité à nuire à toute lutte de classe contre les capitalistes !

L’initiative de la CGT-FO, une opération pour faire oublier les reponsabilités de la CGT et de Solidaires dans l’échc des grèves de ces dernières années !

Beaucoup de salariés ont pu voir dans l’initiative de la confédération CGT-FO une manière de lutter contre l’éparpillement actuel des luttes et des grèves. D’autant que la CGT-FO paraît plus radical en revendiquant le retrait notamment de la loi Macron ou de la réforme ferroviaire. Pourtant cet éparpillement est en grande partie le fait des bureaucraties CGT et Solidaires. S’il est juste de s’adresser à ces derniers, laisser croire qu’ils pourraient mener une autre politique c’est tromper les travailleurs. Aussi si la CGT-FO veut s’assurer de la réussite de cette journée, elle devrait dénoncer leur responsabilité dans l’éparpillement actuelle des luttes tout en s’appuyant sur la mobilisation et l’organisation des travailleurs en AG, comité de grève et coordonnés dans un comité de grève centrale pour qu’ils contrôlent et dirigent leur mouvements. Or ce n’est pas la politique de la bureaucratie de la CGT-FO. Sans cette politique c’est laisser encore la main à ceux qui ont mené les luttes dans le mur ces dernières années. La journée du 9 avril servira en fait à masquer la politique traitres des directions CGT et Solidaires qui se referont ainsi une virginité sans s’être montré dangereux pour le patronat et le gouvernement qui continueront leur politique anti- ouvrière ! Cette journée discréditera l’arme de la grève et toute tentative d’unité d’action de tous les travailleurs.

Organisons-nous pour contrôler et diriger nos luttes ! ne laissons plus les mains aux bureaucrates ! Formons nos comités de travailleurs !

Les bureaucraties syndicales ne veulent pas réunir les travailleurs pour discuter des objectifs et moyens de lutte. Cela reviendrait à discuter de leur orientation. Une orientation réformiste qui ne cherche pas à remettre en cause le capitalisme et le droit des patrons à licencier, fermer des usines, des entreprises, à privatiser la sécu, les hôpitaux...Non ils cherchent juste une entente entre capital et travail pour « limiter l’exploitation » et non y mettre fin. Car y mettre fin c’est renverser le capitalisme, remettre en cause la propriété privé des moyens de production. Les bureaucraties ne veulent pas d’une politique révolutionnaire. Ils sont intégrés au capitalisme. Ils sont reconnus en tant que partenaire sociaux. Ils se considèrent comme les représentants légitimes des travailleurs et nous devrions les suivre aveuglément. Ils décident à la place des travailleurs des objectifs et méthode de lutte ! Et nous n’aurions plus qu’à les suivre !
Arrêtons de suivre ces bergers qui nous mènent à l’abattoir ! Quand nous voudrons vraiment lancer une grève générale, il ne faudra certainement pas procéder ainsi mais nous réunir d’abord entre salariés pour en discuter et la préparer, mettre au point nos objectifs et certainement pas annoncer que tout sera terminé le lendemain. Mais pour cela, ce n’est pas les syndicats qui devront mener la danse mais des comités de travailleurs.

Contrôle ouvrier sur la production ! Expropriation des grands groupes capitalistes !

Pour imposer l’embauche des millions de chômeurs dans le privé comme le public, orienter l’économie non plus selon les appétits des capitalistes, mais en fonction des besoins des travailleurs et de la population c’est lutter pour imposer le contrôle des salariés et de la population sur la production. La propriété privée des moyens de production c’est le droit de licencier, fermer les usines, casser les services publics ! Pour répondre à nos besoins arrachons les entreprises, les usines des mains des capitalistes et de l’État à son service. Imposons une gestion ouvrière sur l’économie par l’intermédiaire des comités de travailleurs unifiés. Abolissons la propriété privée des moyens de production et nous répondrons à nos besoins vitaux !

A bas tous les gouvernements capitalistes ! A bas le capitalisme ! Pour le pourvoir aux comités de travailleurs !

Avec l’effondrement du capitalisme en 2007, c’est un retour en arrière sans
précédent des conditions de vie et de travail pour le prolétariat et la population. Nous n’avons rien à attendre des élections capitalistes. En France comme en Europe, de la gauche de la gauche à l’extrême droite, des pseudo-socialistes en tout poil aux nationalistes et religieux, tous mènent une politique au service des classes dirigeantes. Malgré les milliards déversés de par le monde, il n’y a toujours pas de reprise ! Ce n’est pas une crise cyclique de régulation ! L’effondrement du capitalisme ouvre une période de guerre et révolution. C’est la misère et la guerre qui attend les travailleurs. Les classes dirigeantes savent que leur politique exacerbera les tensions et poussera ces derniers vers une lutte de classe et sur le chemin de la révolution même s’ils n’ont pas dans leur ensemble encore conscience de la situation. Pour éviter que les travailleurs prennent le chemin de la révolution, elles font monter, avec l’aide des gouvernements et des États, les tensions raciales, ethniques, religieuses, communautaires pour éviter une lutte de classe entre capitalistes et travailleurs. Elles mèneront jusqu’au bout leur guerre de classe ! Si les travailleurs n’assoient pas leur pouvoir sur les capitalistes, c’est la réaction la plus barbare qui se déchaînera.

Des travailleurs, des militants syndicaux, révolutionnaires et internationaliste

Personne ne peut lutter, décider et gagner à notre place !

Constitution d’un comité de travailleur du Nord-Est parisien !

A l’initiative, de travailleurs du rail de Gare de l’Est, d’enseignants, de jeunes et retraités, de militants syndicaux, politiques ou de collectif, révolutionnaires et internationaliste s’est constitué un Comité de Travailleurs du Nord-Est Parisien.
Notre objectif :

  • aider à la coordination des luttes en une lutte de classe contre les classes dirigeantes et leur État.
  • Organiser la défense immédiate des conditions de vie et de travail de tous les travailleurs, condition sine qua non pour préparer la future offensive contre le capitalisme.

Face aux attaques des capitalistes, de leurs gouvernement et état ! Organisons nos comités de grève, de lutte ! Coordons-nous !

Le comité appelle tous les salariés grévistes ou non, la jeunesse ouvrière, les retraités, organisés ou non à se réunir en AG, à former des comités de grève élus et révocables par les AG dans les entreprises, les lycées, les facs, des comités de lutte dans les quartiers... et à se coordonner pour mener conjointement la lutte. Si l’union est une force et est plus que nécessaire, cela ne saurait suffire ! Nous devons débattre de la situation à laquelle nous sommes confrontés, des revendications à mettre en avant et des moyens de lutte pour faire reculer les capitalistes et leur gouvernement. Cela ne peut se faire sans la plus grande démocratie, sans mener le débat le plus large et permettre l’expression de tous. Aussi chaque travailleur, militant, organisation syndicale, politique doit pouvoir défendre publiquement ses orientations et pouvoir les soumettre librement dans les différentes assemblées ouvrières (AG, Comité de Grève, Comité de Travailleurs....).

AG INTERPRO

Jeudi 9 Avril à partir de 18h00
Salle Léon Jouhaux, 67 rue de Turbigo, Métro Temple ou Art et métiers

Métro Arts et Métiers /République

Note

Comité Interpro du Nord-Est Parisien
interpro.nord.est.paris@gmail.com

Mots-clefs : prolétariat
Localisation : Paris 3e

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