impérialisme

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Liberté pour les peuples, morts aux empires. Les anarchistes russes sur la situation en Ukraine

Alors que l’invasion de l’Ukraine par la Russie se poursuit, les anarchistes continuent de se mobiliser sur tout le territoire russe, aux côtés de milliers d’autres personnes, contre la guerre. Nous publions ici les communiqués de deux organisations anarchistes russes de longue date, qui proposent une analyse de la situation en Russie et de la façon dont l’invasion de l’Ukraine pourrait la modifier.

À lire ailleurs

Marx et la théorie de l’Histoire - Communes et colonialisme

D’abord fervent partisan de l’expansion du capitalisme qui devait être le prélude à la constitution d’une classe révolutionnaire mondiale, Marx a évolué vers des positions moins tranchées à la fin de sa vie, pour finir par formuler une critique acerbe de la destruction systématique des rapports sociaux précapitalistes par les puissances coloniales. Ce basculement est le fruit d’un long cheminement théorique et d’une attention toute particulière portée aux sociétés dites primitives. La relecture des notes que nous a laissées Marx revêt des enjeux politiques actuels, puisqu’elles posent la question de la possibilité concrète de la révolution en l’absence d’un prolétariat majoritaire et unifié. Pendant toute l’époque du mouvement ouvrier, la vision téléologique et eurocentrée de l’Histoire a prédominé et affirmait que la révolution ne pourrait venir que des centres capitalistes occidentaux en raison de la concentration industrielle qu’ils abritaient. Aujourd’hui, il est flagrant que ce n’est pas (plus) le cas, et que les soulèvements d’ampleur ont davantage lieu dans les Suds.

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Il faut qu’il signe ! Faisons plier l’Etat français !

« Il faut qu’il signe ! ». Telle est la dernière injonction de l’État français, lancée à la volée par le président français, le 6 août 2020 à Beyrouth, en réponse aux cris de tous ceux qui sur son passage scandaient, une fois de plus, l’exigence légitime de la libération de Georges Abdallah. « Il faut qu’il signe ! », le tout mimé d’un geste de la main et puis plus rien : un détournement de tête et un pas qui s’accélère pour reprendre sa mascarade du jour : celle de l’homme providentiel venu rassurer et garantir la reconstruction d’un Liban terrassé. Le dossier est cette fois mieux travaillé : fini la perplexité de façade montrée à Tunis, quand lors d’un précédent bain de foule, Emmanuel Macron avait semblé découvrir le nom même de Georges Abdallah ; désormais, la réponse est toute trouvée et savamment préparée : « il faut qu’il signe ! ».

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