[Vidéo] « La police bolivienne demande plusieurs milliers de dollars pour libérer des manifestantes féministes »

Lors de la 3e rencontre d’« Aquélares subversiA » le 7 juillet 2017 dans la ville de Cochabamba, des femmes et des filles venues de Bolivie, Pérou, Équateur, Argentine, Chili, Colombie, Mexique, USA, Italie ont appelé à une grande « Marche des femmes pour la vie, le corps, le territoire et la dignité ».

Mise à jour du 16 juillet : soirée de soutien aux copines féministes arrêtées en Bolivie. Toute l'après-midi du vendredi 28 juillet, à partir de 14h à l'Utopia, 42 rue Prudhon, quartier Beaux-Arts de Montpellier. Lisez le programme dans l'article Lu sur Le Pressoir

Cette marche dénonçait la violence patriarcale et les féminicides. Cette manifestation a été violemment réprimée par la police bolivienne. 4 copines ont été arrêtées, frappées et insultées.

La police bolivienne demande plusieurs milliers de dollars pour libérer les manifestantes féministes qui dénonçaient entre autre l’impunité des viols commis par les policiers.

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Soirée de soutien aux copines féministes arrêtées en Bolivie.
Toute l’après-midi du vendredi 28 juillet, à partir de 14h à l’Utopia, 42 rue Prudhon, quartier Beaux-Arts de Montpellier.

Au programme

14h : olympiades feministes
16h : débat en non-mixité « Comment lutter contre le sexisme dans les milieux libertaires »
20h : Les Intruses (compagnie de théâtre féministe, Lille)
21h : repas à prix libre
22h : blind test

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« Aquelare subresivA » est une rencontre de collectifs féministes autonomes et autogérés sur les territoires administrés par l’état bolivien, et qui bénéficie d’un fort rayonnement sur tout le continent sud américain. Ces rencontres existent depuis 3 ans dans le but d’articuler des actions communes depuis l’autonomie des femmes, le respect de la vie, le droit de décider, le combat contre les violences systémiques du patriarcat, des états et du capital.

En Bolivie, 7 femmes sur 10 souffrent de violence machiste, 400 femmes meurent chaque année à cause des avortements clandestins et un féminicide a lieu tous les 3 jours.

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La police tente actuellement de réaliser un montage judiciaire en empêchant les copines de communiquer avec leurs avocats et en construisant « des preuves » : on leur a peint les mains avec des bombes de peinture et on les a forcées à saisir des objets… Mais les copines ont tenu tête aux manipulations policières. Les manifestantes ont mis en place une occupation devant le commissariat. La remise en liberté des copines est fortement compromise par une amende impayable en Bolivie de 5000 dollars qui pourrait augmenter encore davantage (alors que le salaire moyen est équivalent à 130 dollars). Nous appelons toutes les organisations de femmes, les organisations sociales, les institutions, et la population en général à s’unir à la pression sociale contre ces attaques à la liberté d’expression et de révolte des femmes.

Nous appelons à signer ce document et à rester attentives sur l’évolution de la situation. Nous ne permettrons pas que continuent les menaces et la répression contre toutes les femmes organisées.

Non à la criminalisation du féminisme

Quand ils s’attaquent à une, ils nous attaquent toutes

Aquelarre SubversivA

Lire la très grande liste de signatures de soutien

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