La première partie (50 minutes) comporte :
- Une démonstration du caractère essentialiste, identitaire, raciste, patriarcal et paranoïaque de ses théories ;
- Une critique de sa fétichisation de la classe ouvrière blanche masculine, de sa trans-historisation des structures de base du capitalisme et de sa téléologie hégéliano-marxiste mêlée de conspirationnisme ;
- Une mise en lumière de son inspiration théorique volkisch, et une critique de son primitivisme qui en découle ;
- Une critique de son instrumentalisation déformante de l’œuvre de Marx et de Debord, et de l’exploitation de leurs limites théoriques et politiques à des fins réactionnaires ;
- Une analyse critique de ses références théoriques sous-jacentes, notamment Heidegger et Nietzsche, de leur utilisation implicite en vue de convertir des théories matérialistes révolutionnaires en théories idéalistes d’extrême-droite.
La deuxième partie (1 heure 10 minutes) comporte :
- Une critique de son obsession anti-immigration, basée sur une compréhension tronquée de l’idée marxienne d’armée de réserve, une adhésion à l’idée paranoïaque de Grand Remplacement et un mépris classiste et raciste vis-à-vis des « lumprolétaires » racisés ;
- Une analyse critique de son conspirationnisme raciste et patriarcal qui fait de l’avortement et de l’immigration un complot du grand capital dans un but d’affaiblissement du prolétariat masculin blanc « radical ».
La troisième partie (50 minutes) comporte :
- Une mise en lumière de son racisme islamophobe et de son antisémitisme, en lien avec sa valorisation du christianisme primitif ;
- Une démonstration de son anticapitalisme tronqué et de son antisémitisme structurel faisant des Juifs des personnifications des structures capitalistes.
- Une critique de son concept binaire et incomplet de fétichisme, qui se base sur une opposition essentialiste de « l’artificiel » et du « naturel ».