« Il y a une organisation criminelle qui envoie à la mort des innocents » , c’est ainsi que Fabrice Leggeri qualifie les passeurs mafieux qui envoient les migrants vers l’europe sur de vieux bateaux surchargés après les avoir rackettés. Cette phrase définit également parfaitement Frontex, l’agence dont il est directeur exécutif depuis janvier 2015.

Pendent ce temps l’état continue à expulser.

Mamuka OKRUASHVILI, père de famille de Clichy (92) a été expulsé le 23 avril, après 26 jours de rétention, par vol spécial avec 6 autres géorgiens. Parti menotté de France, il a été, dès son arrivée à Tbilissi, interrogé par la police.

Mamuka, sa femme Maïa et leur deux fils Giorgi et Soso vivent à Clichy depuis 4 ans et 2 mois. Avec sa famille, il avait fui la Géorgie, où il subissait des violences pour son engagement politique, et demandé asile à la France. Au rejet de l’administration française, la communauté éducative de Clichy a opposé son appui à la famille. Mamuka a été arrêté le 28 mars et enfermé au CRA de Vincennes. Dès cet instant, parents, enseignants, élus, 2200 signataires d’une pétition ont apporté leur soutien à la famille et multiplié les interventions auprès du ministère. Le 18 avril, les parents d’élèves de Clichy avec leurs enfants (plus de 150 personnes) ont réclamé, aux abords de la Préfecture de police de Paris la libération de Mamuka.

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