Rassemblons-nous le vendredi 19 mars à 12h devant l’hôtel Ibis Batignolles
L’hôtel Ibis Batignolles a rouvert ses portes depuis le mardi 1er septembre,
Et comme aucune discussion n’est possible avec STN les grévistes de l’Ibis Batignolles n’ont plus qu’une seule revendication :
Au 20e mois de lutte les travailleurs-ses de la sous-traitance de l’Ibis Clichy Batignolles, en lutte contre leur surexploitation, vous invitent à les soutenir devant :
L’Hôtel Ibis Paris Batignolles
10 Rue Bernard Buffet, 75017 Paris (Métro Porte de Clichy ligne 13 et 14 RER C et Tram 3B )
Parce qu’être payé à la chambre et ne pas être payé de toutes ses heures de travail est illégal, ça s’appelle du travail dissimulé.
Parce que travailler dans un même hôtel et ne pas bénéficier d’un statut social équivalent à ceux employés directement par l’Ibis Batignolles de Clichy est scandaleux et constitue un délit de marchandage. Parce qu’elles et ils ont droit au respect de leur dignité, d’origine immigrée ou pas.
Parce que Le groupe ACCOR qui possède la marque IBIS, NOVOTEL, MERCURE, SOFITEL, PULLMAN etc…, est le 6e groupe hôtelier au monde et a parfaitement les moyens d’embaucher directement les salariés de la sous-traitance.
Il faut interdire les licenciements dans l’hôtellerie !
Les dividendes d’hier doivent permettre d’éviter les suppressions d’emplois d’aujourd’hui !
Quelques mois de crise et de reflux de l’activité ont suffi pour que les multinationales de l‘hôtellerie qui font chaque année des centaines de millions d’euros de bénéfices et qui versent des dividendes importants aux actionnaires, imposent des mesures drastiques dont notamment des suppressions d’emplois et la restructuration des services, alors même qu’elles bénéficient des mesures de soutien du gouvernement avec notamment : la prise en charge à 100% de l’indemnité d’activité partielle pour les heures non travaillées jusqu’au 31 mars 2020 au moins !
Le secteur parle même d’une prolongation des aides jusqu’au 30 juin 2021.
En relais, ces grands groupes hôteliers pourraient également, si les réservations ne repartent pas, bénéficier du dispositif du chômage partiel de longue durée annoncé jusqu’en 2023.
Il est en effet inadmissible que ces multinationales détruisent les emplois et participent à la précarisation de milliers de salarié-e-s en leur faisant payer la crise, tout en bénéficiant de l’argent public et des aides de l’État !
Clichy le 12 mars 2021