Cette crise du logement est sans précédent, alors que le pays n’a jamais été aussi riche !
Pour Macron et son gouvernement, l’heure n’est pas à la réparation, mais à la répression des victimes de la situation : les sans-logis qui s’abritent dans un local vacant iraient en prison ainsi que les salariés sur un piquet de grève, les locataires en instance d’expulsion confrontés à un accident de la vie seraient punis d’une lourde amende... C’est la loi Kasbarian-Bergé, sur le point d’être adoptée le 14 juin en 2e et dernière lecture au Sénat, avec le soutien du gouvernement, de LR et du RN, comme la hausse générale de loyer de 3,5% !
Plutôt que de s’attaquer au logement cher et à la spéculation, principales causes de la crise, le gouvernement a annoncé son intention de faire de nouvelles économies sur le budget logement : il aggraverait encore la situation des locataires et les difficultés d’accès au logement des catégories populaires.
Or l’ÉTAT n’a jamais aussi peu dépensé dans les aides au logement : en 2021 c’est 1,5% du PIB contre 2,2% il y a 10 ans, et aujourd’hui la construction de HLM est au plus bas, les APL sont en baisse, le budget hébergement est sur la sellette...
Les signataires exigent le retrait de la loi Kasbarian-Bergé et une politique publique du logement pour que chacun.e puisse vivre dans un logement décent, stable, abordable et écologique.
Rassemblement mercredi 14 juin, à partir de 18h
Devant le Sénat (rue de Tournon) - M° Odéon