Onela, être mal au travail !
Maltraités, exploités, victimes de travail dissimulé et méprisés par une direction sourde à nos revendications, nous, étudiants, étrangers, pour la plupart sous contrat précaire, refusons d’être muselés par ONELA.
Depuis janvier 2019, nous avons été contraints de travailler pour 3 entreprises distinctes, sans même en être informés. Dès que nous avons pris conscience de cette situation, nous avons été menacés. Certains d’entre nous ont même été licenciés, subissant divers mauvais traitements visant à nous faire plier et accepter la servitude qu’ils souhaitaient nous imposer.
Malgré nos efforts pendant la crise COVID, notre prime COVID nous a été spoliée par la société. Pour aggraver notre situation, nous subissons des conditions de travail déplorables : des locaux trop petits pour notre effectif, du matériel informatique obsolète et des chaises de visiteur comme seuls sièges pendant nos dix heures de travail consécutives. L’inflation n’a fait qu’aggraver notre malheur. La direction, qui s’auto-congratule sur son prétendu « humanisme », n’a pas jugé bon de faire évoluer nos rémunérations restées inchangées depuis nos débuts dans l’entreprise.
Après plus d’un mois et demi de grève et 8 réunions de « conciliation » avec la direction, celle-ci ne propose qu’une augmentation dérisoire de 13 centimes brut.
Nous allons donc manifester devant le siège social de Onela !
Rejoignez-nous le 21 mars à 11h devant le siège de ONELA
35 rue de Paris, 92100 Boulogne-Billancourt
Ensemble, faisons entendre notre voix et mettons fin à l’exploitation et au mépris au sein de la société ONELA.
Les salariés en grève de la société ONELA