Nous ne pensons pas que mourir ou être blessé·e sur un chantier fait partie des risques du métier. Si nous avons choisi la date symbolique du 11 novembre, c’est parce que la lutte des classes n’a pas connu d’armistice. Les prolétaires étaient de la chair à canons en 14-18, aujourd’hui iels sont exploité·es comme de la chair à patrons sacrifiée pour toujours plus de rentabilité.
Il est temps que nos collègues accidenté·es quittent les pages des faits-divers pour remplir celles des chroniques judiciaires. Nous voulons voir les patrons-voyous condamnés pour les morts qu’ils provoquent. Pour cela rendez-vous à 11h le 11 novembre 2022 au square Louise Michel dans le 18e à Paris.
Ni oubli pour nos collègues qui sont mort·es sur les chantiers, Ni pardon pour les capitalistes qui provoquent ces décès par une organisation du travail uniquement tournée vers le profit.
Le Syndicat Unifié du Bâtiment et des Travaux Publics de la CNT