Dans 20 Minutes, on prend connaissance des cadeaux, très politiquement marqués, offerts aux enfants d’une commune des Hauts-de-Seine :
A Puteaux, la mairie pratique le tri des couleurs. Aux garçons le bleu, aux filles le rose. Samedi, les 4.500 écoliers de la ville se sont donc vu offrir un cartable de couleur différente selon leur genre, lors d’une grande fête organisée avant la rentrée scolaire.
C’est le blogueur local Christophe Grébert qui signalé cette participation de la maire Joëlle Ceccaldi-Reynaud aux élucubrations sur la « théorie du genre ».
Le Parisien avait relayé dimanche l’opération de com de la mairie UMP sans relever le sexisme de l’opération : http://www.leparisien.fr/espace-pre....
« C’est une utilisation plutôt maligne de nos impôts, sourit Perceval papa d’une élève de CM 1, le contenu du cartable est parfaitement adapté à ce que veulent les enseignants. C’est un coup de pouce bienvenu. »
La mairie a en effet pensé à remplir le cartable genré, et pas de n’importe quelle manière : un petit robot à construire pour les garçons, des livres pour apprendre à créer ses propres bijoux pour les filles. Un coup politique sur le dos des gamins de la ville, explique Christophe Grébert :
Cette fête a coûté 300 000 euros prélevés sur la caisse des écoles, autrement dit de l’argent versé par l’État à la ville afin d’assurer - en principe - un bon fonctionnement des établissements scolaires. Cet argent public provient de ce qu’on appelle la dotation globale de fonctionnement (DGF).
L’offensive réactionnaire pour la conservation des stéréotypes sexistes à l’école n’a pas fini de nous faire rire jaune. En attendant, on peut toujours recommander ce livre paru à L’Echappée contre les jouets sexistes, à l’école et partout ailleurs.