On apprend tardivement par la presse bourgeoise qu’un jeune homme est mort entre les mains de la police.
L’annonce du décès de Massar D. n’est plus qu’une question d’heures. Ce jeune homme de 24 ans, de nationalité espagnole, né au Sénégal, a été évacué, en urgence absolue, vers l’hôpital Lariboisière, dans la soirée du jeudi 9 novembre dernier après son interpellation à la gare du Nord à Paris par des policiers de la brigade des réseaux ferrés (BRF).
Passionné de football, dont il voulait faire son métier, il a été plongé dans le coma et placé sous assistance respiratoire. Il n’a jamais repris connaissance. Selon nos informations, Massar D. a été victime d’un arrêt cardiaque après avoir essayé de se soustraire à son interpellation.
Présenté comme un vendeur de crack par ses proches, ce jeune homme, vivant en France depuis deux ans, a pris la fuite à la vue des policiers. Après quelques minutes de poursuite, il a été rattrapé, puis a tenté de résister à son arrestation. « Amené au sol », puis menotté par des agents de la BRF, Massar D. a recraché « une trentaine de pochons de crack » qu’il cachait dans sa bouche, avant de commencer à suffoquer. Le jeune homme aurait ensuite fait un arrêt cardiaque, avant d’être transporté à l’hôpital.
Toujours d’après cet article le jeune homme aurait pu s’étouffer avec des pochons de crack coincés dans la gorge ce qui aurait provoqué une crise cardiaque. Une enquête de l’IGPN a été ouverte.
Ne laissons pas s’enterrer cette énième affaire suspecte.