La Cinémathèque Française, lieu emblématique de la culture et de la précarité.
La Cinémathèque Française jouit d’une réputation d’institution engagée et de gauche.
Pendant que les dirigeants de cette prestigieuse institution font des économies sur les petites mains qu’ils méprisent, ils rendent hommage au cinéma social des frères Dardenne. Alors qu’ils se gargarisent de discours militants, ils pratiquent une gestion néo-libérale des ressources humaines.
Sous couvert d’économies budgétaires, une véritable question politique se joue.
• Sous-traitance
• Exploitation
• Précarité
• Extrême flexibilité
• Salaires a minima
• Harcèlement
• Dépression, mal-être au travail
• Mépris de classe
Que la Cinémathèque Française soit à la hauteur du mythe qu’elle entretient !
Les collègues du MUCEM, du Centre Pompidou Metz, les intermittents à Odéon, à la Comédie-Française, tous se battent contre les dérives de la sous-traitance et contre la précarité.
Précaires, intermittent.e.s, sous-traité.e.s, mal-traité.e.s, réapproprions-nous ces lieux de culture que nous faisons vivre, occupons tous les lieux où l’on nous méprise et nous exploite !
Travailleur.euse.s abusé.e.s, Nuit Deboutistes, étudiant.e.s, chômeur.se.s, syndicats, luttons tou.te.s ensemble contre la Loi El Khomri qui veut graver dans le marbre la précarité à vie et le salarié jetable !
Contact : lettre.ouverte.cinematheque@gmail.com // http://locf.tumblr.com