On le sait, ces personnes sont obligées de se déclarer auto-entrepreneur-euses pour travailler avec Deliveroo, et ne bénéficient donc pas des quelques protections qu’apporte le statut salarié (cotisations patronales notamment, et reconnaissance de la relation de subordination avec l’employeur). Depuis 2 ans déjà, les livreurs et livreuses arrivé-e-s après août 2015 étaient payé-e-s non plus à l’heure, mais à la course. Cela leur demande encore plus de rapidité, et donc de mise en danger personnelle. Aujourd’hui, Deliveroo veut généraliser ce système à tous-tes les livreur-euses, ce qui aboutira en plus à des pertes de salaire (pardon, de chiffre d’affaires...) pour les « livreurs-partenaires ».
Soyons nombreux-ses au rassemblement. Solidarité avec les travailleur-euses précaires !
On pourra lire un récit de livreur à vélo ici pour comprendre les rouages de cette exploitation.