Nous travaillons dans les écoles, collèges et lycées, nous accompagnons les élèves en situation de handicap dans leur parcours scolaire. Nous sommes le maillon fondamental à l’inclusion scolaire des élèves. Pourtant, nous ne sommes pas reconnu·e·s : nous sommes payé·e·s des salaires de misère, nous n’avons pas de statut stable, nous n’avons pas de formation adaptée.

Avec la réorganisation de la gestion de l’accompagnement (à travers la mise en place des pôles inclusifs pour l’accompagnement localisé, regroupements d’écoles, de collèges et de lycées) et la course folle à la mutualisation des moyens, nos conditions de travail se dégradent de plus en plus.
On nous demande d’accompagner de plus en plus d’élèves pour de moins en moins d’heures.

Les conditions dans lesquelles s’est déroulé ce début d’année sont catastrophiques et inacceptables — contrats non signés, salaires non payés — et témoignent du mépris de l’administration.

Nous le disons : il n’y aura pas d’école réellement inclusive sans un vrai statut pour les AESH !

Nous nous organisons en assemblée générale depuis plusieurs mois ; nous nous sommes rassemblées maintes fois devant le rectorat de Paris, nous avons fait grève à plusieurs reprises.

Ce n’est par la force de la mobilisation que nous obtiendrons notre titularisation dans la fonction publique, un véritable salaire et des conditions de travail décentes. C’est pourquoi nous devons être nombreuses et nombreux :

• à nous rassembler le mercredi 20 novembre devant le ministère de l’Éducation nationale (heure et lieu exact à préciser ultérieurement) dans le cadre de la journée mobilisation des AESH appelée par l’intersyndicale nationale

• à nous réunir en assemblée générale le mardi 26 novembre pour discuter des suites de la mobilisation, de 18h à 20h30 à la bourse du travail, 3, rue du Château-d’Eau 75010.

Pour plus d’information, vous pouvez contacter le collectif des AESH en écrivant à precaires.education[at]riseup.net