Les inquiétudes sont toujours grandissantes puisqu’aucune réponse, aucun intérêt ne sont suscités depuis, par notre hiérarchie, ni même par le maire de notre commune. Le silence total et le mépris ne font qu’aggraver notre colère et notre incompréhension. L’irresponsabilité de nos dirigeants face à cette opposition montre à quel point nous sommes ignorés et dédaignés. De plus, nous apprenons parallèlement que des inspections et des directeurs et directrices d’écoles sont sommés de faire barrage à des actions, ou à dénoncer celles-ci lorsqu’elles se dérouleront dans leurs établissements (info intersyndicale 93). Des signalements d’individus devront être remontés ! Les appels aux délations sont lancés ! Notre opposition dérange tellement leur petit ordre social que la répression et l’oppression sont enclenchées ! Les opposants à la réforme n’ont qu’à bien se tenir ! Et l’article 1 n’a donc pas été réaffirmé par hasard !
- Nous avons donc décidé, après plusieurs échanges, de la rédaction d’une pétition à faire signer devant les écoles, sur les marchés… que nous ferons remonter à nos inspections respectives dans le but d’interpeller une nouvelle fois ! Une motion indiquant le refus total d’application de la loi Blanquer a également été rédigée. Des revendications ont été présentées. Nous comptons la faire parvenir à la députée de l’Essonne, Mme Romeiro Dias, lors d’un entretien qui se déroulera après les vacances. Sans grand espoir, mais qui rendra notre combat visible.
- Le vendredi 19 avril, les parents d’élèves se sont réunis et ont occupé les cours de quelques écoles de la ville afin de montrer leur soutien aux enseignants. Des banderoles et des messages de solidarité ont été déployés, la pétition signée, l’inspection de la circonscription débordée et dépassée par les appels des directeurs pour informer de ces déploiements de parents en colère et solidaires !
- Un rendez-vous avec l’inspectrice a été obtenu pour les représentants de parents. Enfin, ils vont être entendus et écoutés… en revanche, les enseignants attendent toujours… Un vent de censure souffle déjà jusqu’à nos oreilles... La recherche des distilleurs d’inquiétudes est entreprise, notre résistance perturbe et déstabilise… Cette indifférence proche de l’insolence nous donne la rage.
Les vacances ne risquent pas d’endormir notre colère. Des actions lors de la semaine de reprise vont être conséquentes. Nous arriverons dans une période décisive où la loi sera définitivement votée.
- Une nuit des écoles, une grève encore plus ferme et résistante le 9 mai en Essonne et à Paris, une journée « École sans élèves » de nouveau, sont au programme.
Ne rien lâcher…
Hirondelle A.
