Bernard Cazeneuve a déclaré à l’Assemblée Nationale que le droit à la vie privée n’est pas une liberté, et il met quiconque au défi de trouver une disposition attentatoire aux libertés dans le projet de loi Renseignement.
On ne peut en effet pas être libre lorsque l’on sait ses faits et gestes observés par les tiers, ou même lorsque l’on a simplement des raisons de croire qu’ils puissent l’être. La pression sociale est trop grande. Il n’y a par exemple rien d’illégal à regarder un film pornographique avec une seule main sur le clavier, mais vous ne vous sentiriez probablement pas libre de le faire si vous vous saviez observé.
Une brève de Numerama, avec en prime, Cazeneuve en son et en image...