Cette année, comme beaucoup, pour Noël je pensais retrouver ma famille.
J’habite Paris et ma famille est en région. Je ne suis pas hyper fan de cette fête consumériste qui souvent angoisse tout le monde, mais j’aime bien retrouver les gens que j’aime. Mes parents, frères et sœur qui sont loin, mes couz, ma nièce qui habite à l’étranger, ma tante qui est si engagée, mon grand-père qui était résistant…
Il semblerait que cette année, la grève contre la réforme des retraites m’empêche de prendre un train hors de prix.
Et pourtant je soutiens la grève !
Je n’en veux pas aux grévistes. Ce Noël sera différent, mais finalement quel plus beau cadeau qu’une lutte enfin victorieuse ?
- Ce qui se joue c’est la lutte contre un hold-up de l’État qui va nous prendre plusieurs dizaines de milliers d’euros chacun·e.
- Ce qui se joue c’est redresser la tête et enfin briser la dynamique de la réaction néolibérale entamée au Chili sous Pinochet.
- Ce qui se joue c’est de faire fermer sa bouche à l’arrogant Macron et même tout faire pour qu’il dégage.
Le père Noël n’existe pas, alors effectivement, prenons nos responsabilités comme dit l’autre et pas de trêve pour Noël.
Ça me semble plus important que le succès d’un plat en sauce ou d’une buche glacée.
S’il le faut, j’irai passer mon Noël sur un piquet avec les grévistes et ce sera probablement le plus beau Noël du monde.
Pour une grève victorieuse ! Faisons la fête à Macron et son monde !