Loris est poursuivi suite aux plaintes de l’ambassade d’Azerbaïdjan en France, qui lui reproche des dégradations et des violences lors d’une manifestation dénonçant les crimes de masse perpétrés par l’Azerbaïdjan contre le peuple arménien.
Notre camarade a été condamné en première instance et a décidé de faire appel.
Soyons nombreux et nombreuses à le soutenir.
The Armenian cause on trial
On June 10, 2025, the trial of Loris Toufanian, a Charjoum activist, will be held before the Paris Court of Appeal at 1:30 p.m.
Our comrade is being prosecuted following complaints from the Azerbaijani embassy in France, which accuses him of vandalism and violence during a demonstration denouncing the mass crimes perpetrated by Azerbaijan against the Armenian people.
Our comrade was convicted at first instance and has decided to appeal.
We will provide you with more information in the coming days.
Let us be many to support him.
Հայ Դատը Դատարանի Առջև
2025 թվականի հունիսի 10-ին ժամը 13:30-ին, Փարիզի Վերաքննիչ դատարանում տեղի կունենա « Շարժում » կազմակերպության ակտիվիստ Լորիս Թուֆանյանի դատավարությունը։
Նա քրեական հետապնդման է ենթարկվում Ֆրանսիայում Ադրբեջանի դեսպանատան բողոքներից հետո, որոնք նրան մեղադրում են բռնության մեջ, հայ ժողովրդի դեմ Ադրբեջանի կողմից իրականացված զանգվածային հանցագործությունները դատապարտող ցույցի ժամանակ։
Մեր ընկերը առաջին ատյանում է դատապարտվել ու որոշել է բողոքարկել։
Եկեք ներկա լինենք մեծ թվով նրան աջակցելու համար։
Communiqué de presse de Charjoum
Loris Toufanian, militant actif de la cause arménienne et membre fondateur de Charjoum, est poursuivi par la justice française à la suite de la plainte de l’ambassade de l’État criminel et génocidaire azerbaïdjanais.
Mardi 4 février à 13h30 aura lieu à la Cour d’Appel de Paris le procès en appel de notre camarade Loris Toufanian qui, nous le rappelons, a été condamné en première instance à une peine de 6 mois de prison avec sursis et une forte amende pour dégradations et violences volontaires avec arme. Ces poursuites font suite à la manifestation organisée le 18 septembre 2022 devant l’ambassade en France pour dénoncer les crimes commis contre le peuple arménien.
Cette condamnation particulièrement sévère, d’ailleurs supérieure aux réquisitions du ministère public, est insupportable alors que la seule véritable violence est celle commise par l’État criminel azerbaïdjanais.
Au mois de septembre 2022, après avoir soumis pendant plusieurs mois les citoyens de la République d’Artsakh à un blocus illégal, l’Azerbaidjan a exécuté son plan d’éradication des Arméniens de la région en forçant à l’exil les 120.000 personnes y vivant encore à cette date. L’Artsakh est alors intégralement vidée de sa population arménienne pour la première fois depuis des millénaires.
Cet exil forcé est l’aboutissement de la politique génocidaire menée par l’Azerbaïdjan depuis des décennies, le fruit de plusieurs centaines de violations du cessez-le-feu instauré depuis 1994, de la guerre des 4 jours de 2016, de la guerre de 2020, des attaques au phosphore, des décapitations, des viols en masse et des démembrements commis sur les nôtres, de la destruction ainsi que de la spoliation systématique du patrimoine arménien par l’Azerbaïdjan. En résumé, la perte de l’Artsakh est le résultat des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis par l’Azerbaïdjan depuis sa création contre le peuple arménien et le premier jalon vers le panturquisme.