Nous voulons attaquer les centrales à béton car elle produisent la base qui sert à construire les prisons, les centres de rétention administrative et à étendre la métropole et son flicage, des infrastructures des JOP2024 [1] au Grand Paris. Elles rendent possible l’enfermement et en tirent directement profit. On a envie de leur nuire et si les dommages que l’on leur inflige sont infimes, au moins c’est déjà ça.
Nous avons plus ou moins atteint nos objectif. Ici, chez Equiom, 70 Quai Panhard et Levassor à Paris un tapis roulant (convoyeur) à été entièrement sectionné, là, encore chez Equiom, 4/6 Rue Archimède à Lagny-sur-marne des tapis entamés à moitié, ailleurs, à Pantin, rue Raymond Quenaud sur seulement quelques centimètres toujours chez Equiom. Nous en tirons la conclusion que tous les tapis ne sont pas de la même épaisseur ni de la même coriacité. On peut les entamer à la pince coupante ou à la scie à métaux, mais ensuite, c’est un gros cutter qui a marché le mieux pour nous. Ça a pris une bonne vingtaine de minute de couper totalement le tapis. Il y a sûrement d’autres techniques à imaginer. Dans une autre centrale à béton, Quai de la révolution à Alfortville, les pneus des camions ont été crevés et/ou entaillés : pas facile avec des couteaux à huîtres.
Pour répondre à l’appétit de bétonisation, on trouve des centrales à béton un peu partout, autant de cibles vers lesquelles se tourner. Nous espérons que ce partage d’expérience sera utile à plein d’autres ennemi.e.s de l’enfermement et de la bétonisation et que les centrales à béton n’ont pas fini de recevoir des visites malveillantes !
Cutters mal affûtés & couteaux à huîtres