C’est un dossier vieux de plusieurs années qui empoisonnait la vie des Triellois·es et des Carriérois·es : un énorme projet de port industriel prévu sur une superficie de près de 34 hectares pour un coût approximatif de 30 millions d’euros. Habitant·es, élu·es d’opposition et associations environnementalistes se mobilisaient régulièrement tout en jouant la carte juridique. Ainsi un recours au Tribunal administratif de Versailles était examiné jeudi 11 janvier : l’association pour la protection et la tranquillité des rives de la Seine demandait l’annulation du projet de création du port urbain. La 8e Chambre donne raison à l’association en condamnant l’établissement public du Port autonome de Paris à verser 1500€ à cet association et a annulé la déclaration d’intérêt général prise en Conseil d’Administration dudit port le 5 février 2014 selon le jugement publié par Les amis de Triel.
Ce qui n’est que la conséquence d’une longue suite de camouflets comme le rappelle le communiqué de presse d’Anthony Effroy (conseiller municipal d’opposition) :
« (...) Après les avis défavorables de l’Autorité environnementale (AE) et du commissaire-enquêteur, les conclusions particulièrement sévères du rapporteur public lors de l’audience du 7 décembre dernier, c’est au tour du tribunal administratif de Versailles de sanctionner ce projet en annulant toutes les autorisations nécessaires à la réalisation de ce port industriel. (...) ».
De bonne augure pour l’annuation d’Europacity et de Notre-Dame-des-Landes ?