Jeudi 9 avril a eu lieu une grève générale contre l’austérité et la loi Macron. Bien qu’il soit évident qu’une seule journée de mobilisation ne sert à rien à part à perdre de l’argent pour les grévistes, les directions des syndicats organisateurs se félicitent de cette grève et nous donne rendez-vous au 1er mai, jours absolument inutile en terme de lutte puisque férié. Bref, elles trahissent encore une fois les travailleurs qu’elles sont pourtant censées défendre.
Doit-on en rester là ? Certainement pas !
En 2006, la mobilisation contre le Contrat Première Embauche (CPE) a montré à quel point il était nécessaire de déborder les organisations syndicales pour obtenir gain de cause. Les lycéens et les étudiants ont de leur côté joué un rôle important dans la lutte. Aujourd’hui la loi Macron est sans aucun doute bien pire et pourtant personne ou presque ne bouge. Nous nous sommes déjà laissé faire sur la réforme des retraites. Va-t-on encore subir cela longtemps ? Le temps est-il à l’auto-apitoiement ? Non !
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