Depuis plusieurs semaines, nous nous opposons à la loi travail, car nous nous opposons au travail, à son aliénation et à l’exploitation. Nous ne nous contentons pas de critiquer la loi travail et le travail comme des faits isolés. Au contraire, nous avons affirmer dans nos écrits et dans nos actes la volonté de refuser la société capitaliste et sa forme néo-libérale, qui a pour objectif de nous individualiser. Nous ne sommes pas dupes et avons contesté les mesures sécuritaires passées sous couvert de lutte contre le terrorisme et qui sont en fait utilisées pour stigmatiser les populations musulmanes, assimilées ou les personnes agissant sur le terrain dit « politique ». Encore aujourd’hui, l’état d’urgence va être prolongé de 2 mois.
Le mouvement s’est construit sur des bases autonomes, c’est-à-dire en rupture avec les institutions. Les syndicats pensant représenter la jeunesse sont à la ramasse, préférant négocier et bouffer avec les ministres, plutôt que de poser un réel rapport de force dans la rue ou lors d’occupations - la jeunesse a pris parti pour une organisation révolutionnaire et sensible. Des liens sont nés, des bandes s’organisent, des actions sont menées et des perspectives se dessinent.
Les perceptives sont de prendre la rue et de la tenir, ce qui signifie y rester et constituer une force permettant de se saisir d’espaces pour « travailler » à la création, croissante, d’un renforcement du parti que nous prenons : celui de la rupture avec la passivité, ainsi qu’une lutte de longue durée pour rompre avec l’isolement.
Le mouvement inter luttes indépendant appelle l’ensemble de la jeunesse, ainsi que toutes les personnes sincères à se mobiliser le 28 avril et à multiplier les moments d’organisation pour faire sa fête au travail le 1er mai, avant et après.
- Jeudi 28 avril, 14h, à Denfert-Rochereau en direction de Nation.
- Dimanche 1er mai, 15h, à Bastille en direction de Nation.