Depuis quelques mois la loi a changé pour autoriser les flics à user de violence, voire de torture, pour ficher les gens de force en gardav. Tout ça pour contraindre les interpellés de « coopérer » avec les keufs dès qu’il y a un « doute » sur l’identité des personnes arrêtées : la « prise de signalétique sous contrainte ». En jargon de proc, la signalétique est le recueil des empreintes digitales et de la photo du visage. Qui vont alimenter les fichiers policiers d’identité judiciaire FAED et TAJ (doté de reconnaissance faciale).
Après les coups de pression sur le code PIN – fouiller dans les téléphones en gardav – l’État et ses milices resserrent l’étau sur les personnes qui tombent entre leurs mains. Cette dernière mesure scélérate pose beaucoup de questions sur nos stratégies face aux keufs et aux procs. Faut-il changer de posture sur l’identité qu’on choisi de donner, ou pas, quand les bleus nous contrôlent ? Quels risques de donner une identité fictive ? Dans quelles conditions cette « prise sous contrainte » peut s’imposer ? ...
Venez en discuter avec nous, en mode assemblée ouverte, de 18h30 à 21h. Bourse du travail, 3 rue du Château d’eau, Mo Republique, salle F. Ferrer
PS : Pour préparer la discussion, quelques articles et témoignages :
- Prise d’empreintes sous la contrainte, refus collectif et vengeance (Mauvais sang, juin 2022)
https://mauvaissang.noblogs.org/files/2022/06/Mauvais-Sang-N3.pdf