Derrière le masque de Michel Onfray

Compte rendu critique de Cosmos de Michel Onfray (2015), par Fabrice Wolff, en une brochure de 64 p. A4 téléchargeable gratuitement (parution février 2016).

« On peut d’ores et déjà tirer une première conclusion de la lecture de son “premier livre” : Michel Onfray n’est pas un “philosophe”, mais un policier. »

Extraits :
« 
Michel Onfray s’est fait connaître comme « philosophe » médiatique, présenté comme disciple d’Épicure et de Nietzsche, penseur de l’hédonisme et de l’athéisme, politiquement proche des libertaires, sinon de l’extrême gauche. Auteur prolifique, infatigable conférencier, principal animateur d’une « Université populaire » à Caen et d’une autre « Université populaire du goût », très présent dans les médias, il s’est attiré le juste mépris d’un nombre croissant d’individus, après qu’il eut notamment contresigné les accusations de la police politique à l’occasion de « l’affaire de Tarnac », pour les faire imprimer jusque dans les colonnes de l’hebdomadaire Siné Hebdo, puis dans une apparente fuite en avant réactionnaire, publié divers ouvrages pseudo-historiques à scandale, tels qu’une apologie de l’héroïne de la contre-révolution Charlotte Corday, un réquisitoire haineux contre Freud et la psychanalyse, complices des nazis, une somme de fantasmes sado-maso sur le Divin Marquis, précurseur du nazisme, etc. Nous n’avons rien lu de toute cette mauvaise littérature, et c’est bien heureux, puisque Michel Onfray considère lui-même Cosmos comme son « premier livre » (introduction, p.23), les huit dizaines de titres publiés sous son nom depuis 1989 étant donc tous bons pour le pilon, de l’aveu même de leur signataire. Sur ce point précis, on le croira volontiers sur parole. »

Sommaire de la brochure :
1. Le négatif selon Michel Onfray
1.1 Le Juif
1.2 Le Tzigane
1.3 L’art dégénéré

2. Le positif selon Michel Onfray
2.1 Le mythe
2.2 L’ordre
2.3 Le secret

Mots-clefs : livre

À lire également...