Contre les frontières, la misère et la guerre, il y a urgence à manifester

Communiqué de l’assemblée en solidarité avec les migrants/es et les convoqués/es suite à la répression des participant-e-s supposé-e-s à la manifestation de dimanche dernier. Suite à cette manif, 58 personnes ont été balancées au procureur par la préfecture qui ont été convoquées mardi et certaines placées en garde à vue (GAV).

Le dimanche 22 novembre, nous nous sommes rassemblé/es à Bastille en solidarité avec les migrants/es.
Nous sommes partis/es en cortège jusqu’à la place de la République, encadrés/es par un dispositif policier censé nous empêcher de manifester.
Dès lundi, la préfecture a annoncé avoir identifié 58 personnes. Mardi, plusieurs personnes ont reçu des convocations pour le jour même.
Nous ne sommes pas dupes que tout cela n’a qu’un but : empêcher les mobilisations prévues dans le cadre de la COP21 et les manifestations de soutien avec les migrants et migrantes à qui tous les gouvernements européens livrent une guerre sans merci.
Au-delà de savoir si les personnes convoquées répondront ou pas aux convocations, nous continuerons à exprimer notre solidarité avec celles et ceux qui chaque jour subissent la violence des flics, le racisme et la misère.

Prochains RDV dans la rue :

  • Manifestations des lycéens et étudiants contre la COP21 : jeudi 26 novembre et vendredi 27 novembre à 11 heures, place de la Nation.
  • Rassemblement pour le droit à manifester : jeudi 26 novembre à 18 heures, place de la République [1]
  • Manifestation contre la COP21 : dimanche 29 novembre à 12 heure, place de la République [2]
  • Manifestation contre les frontières et pour la liberté de circulation : dimanche 6 décembre à 15 heures, place de la Bastille.

L’assemblée en solidarité avec les migrants/es et les convoqués/es

Mots-clefs : luttes lycéennes | no-border | COP21
Localisation : région parisienne

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