Le Parisien de ce jour nous sort un article sur la jeunesse de « l’islamiste » antisémite Amedy Coulibaly. On y apprend qu’avant ses multiples passages en taule, avant sa « radicalisation » religieuse, Amedy Coulibaly était comme tous les jeunes blacks et rebeus de sa génération : un gibier à flic.
Fils d’une famille de 10 enfants élevés par une femme seule, il a un parcours assez classique : il traîne dans la rue pour éviter la cellule familiale surpeuplée. Petits larcins et vie de misère qui ne manquent pas d’attirer les keufs, toujours prompts à punir ceux qui sont coupables d’être pauvres.
Lors d’un vol de moto (incroyablement dangereux n’est-ce pas ?), il se fait canarder par la police. Il est blessé, le pote avec qui il faisait le coup est mort. Il avait 18 ans.
Le policier héritera d’un non lieu. Comme à chaque fois. Comme, juste hier, le gendarme qui a tué Rémi Fraisse.
« Il y a une part de psychologie de comptoir mais oui, c’est clair que cet événement a fait naître la haine de la police de Coulibaly. Son ami est mort, le policier n’a pas été jugé (le parquet de Melun a estimé qu’il n’y avait pas d’opportunité à poursuivre et l’information judiciaire ouverte ensuite s’est soldée par un non lieu, les juges estimant que le fonctionnaire était en état de légitime défense, il n’y a donc pas eu de procès, NDLR). Depuis ce jour, il déteste tout ce qui touche à la police », témoigne ce trentenaire qui a grandi avec Amedy Coulibaly.
Tu m’étonnes ! Coulibaly n’est pas un monstre, c’est le résultat d’une société dégueulasse et sans espoir. C’est un prolétaire perdu, qui n’a trouvé son refuge que dans une idéologie réactionnaire.
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