Depuis les années 2010, une tendance se dessine, de plus en plus nette, et de plus en plus inquiétante : celle de l’exode urbain des néo-ruraux fascistes qui jettent leurs réseaux de Paris sur les campagnes pour y restaurer en milieu rural isolé des cellules féodales, intégristes et racistes. C’est particulièrement le cas de la Nièvre et du Cher limitrophe qui apparaissent comme leurs terrains de prédilection à cause de l’effondrement des prix de l’immobilier. Cependant, la « base arrière » de ces opérations de gentrification fasciste des campagnes - financement, résidences principales, logistique, intendance - reste foncièrement parisienne.