Des policiers se sont arrêtés devant moi pour me signaler que mon masque n’était pas « homologué » alors que trois autres personnes sans masque passaient devant eux au même moment.
Ils connaissent jusqu’à mon nom de famille et ne se gênent pas pour faire des « blagues » dessus, comme l’associer à celui d’un ancien terroriste qui porte le même que moi.
Quand ils nous contrôlent, ils nous insultent pour pousser à l’outrage.
Un jour, j’ai vu des policiers dans la rue arrêter un gars au hasard, lui mettre une balayette et le faire tomber et repartir sans même contrôler son identité.
j’ai pris la défense d’un pote lors d’un contrôle et ils m’ont direct dit que j’étais sa « pute », comme s’ils voulaient créer de l’embrouille entre nous.
On va pas se mentir, dès qu’il y a des groupes de blanc à côté de nous, on se fait tout de suite moins contrôler
Avec nous, ils jouent au chat et à la souris sur toute la rue des Amandiers. Parfois ça dure des heures, qu’ils nous bloquent, on peut se poser nulle part
Face à la brutalité policière, développons les solidarités à l’échelle de nos quartiers.
Pour cela, nous pouvons :
- rester et observer ou filmer lors d’une intervention de la police
- multiplier les groupes de maraudes et renforcer nos présences dans l’espace public (plus nombreux·ses nous serons dans la rue, moins la police aura d’opportunités de dériver)
- partager les actions de collectifs de défense qu’on connaît, les noms des avocats qui acceptent d’être diffusés.
