Bilan de la semaine anti-rep et appel à soutien au TGI de Paris ce mardi 31 octobre à 13h

Bilan de la répression de la semaine, entre autres les arrestations violentes suite à la manif en hommage à Rémi Fraisse

Cette semaine, nous avons déploré plusieurs interpellations très violentes à la suite du rassemblement en hommage à Rémi Fraisse.

Pour le détail des circonstances de ces interpellations, lire le compte-rendu de la soirée par La Meute sur paris-luttes.info.

Six personnes ont été relâchées dans l’immédiat mais neuf autres ont été placées en garde-à-vue dans le commissariat du 20e arrondissement. Parmi elles, une jeune femme a été blessée à la tête et un jeune homme a été victime d’un malaise et d’un traumatisme crânien. Conduit-e-s à l’hôpital Tenon, les médecins n’ont pas jugé leur état contraire à un placement en garde-à-vue consécutif. Nous trouvons cette décision aberrante et la dénonçons.

Vendredi soir, une mobilisation des familles et camarades a eu lieu devant le commissariat pour demander leur libération.

Les neuf interpellé-e-s ont subi quarante huit heures de garde-à-vue avant d’être déféré-e-s devant un juge des libertés et de la détention qui a prononcé leur remise en liberté malgré une demande de détention provisoire par le Parquet. Iels ont pu sortir dimanche soir avec une convocation pour un procès le 7 février à 9h dans la 29e chambre pour violences envers dépositaires de l’autorité publique et groupement en vue de commettre des actes délictueux. Cette remise en liberté est assortie d’un contrôle judiciaire leur interdisant de prendre contact entre elles et eux.

Outre la violence lors de l’interpellation, nous voyons depuis septembre cette systématisation des demandes de mises en détention totalement injustifiables qui témoigne d’une volonté gouvernementale d’enfermer les contestataires, volonté en partie guidée par la pression du corps policier et de ses représentants syndicaux d’extrême-droite.

Nous dénonçons cet acharnement policier et judiciaire contre nos camarades ainsi que les couvertures politiques et médiatiques qui assimilent les mobilisations sociales et l’ultra-gauche en particulier à du terrorisme potentiel. Nous voyons encore une fois que ces tentatives d’intimidation ciblent particulièrement la jeunesse.

Face à la répression, restons uni-e-s, soyons solidaires !

Nous ne déplorons - à notre connaissance- aucune interpellation ou violence policière lors du rassemblement pour Théo à Bobigny samedi dernier.

Notre camarade Christophe passera en procès ce mardi 31 octobre à 13h en chambre 24.2. Christophe a été interpellé violemment en début d’année lors d’une soirée entre camarades au bord du canal Saint-Martin. Pour couvrir leur propre violence, les policiers le chargent d’outrage, rébellion et violences à leur encontre. Soyons nombreuses et nombreux à le soutenir lors de l’audience.

Nous faisons toujours appel à la solidarité financière pour nous aider à continuer :

tinyurl.com/stoprep2

Localisation : Paris 20e

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