- 10h00 : Assemblée éducation Paris 1er et 2e degré, 85 rue Charlot
- 11h00 : Rassemblement puis départ collectif de St-Quentin-en-Yvelines
- 11h00 : Départ collectif de l’UL CGT de Massy, 14 Rue du Chemin des femmes
- 11h00 : Départ collectif du Tram de Bezons
- 12h00 : Rassemblement de cheminots Gare de l’Est et départ collectif
- 12h00 : Rendez-vous TPMZ - lycées - au Métro Temple
- 13h30 : Départ collectif du local de la CGT de l’Hôpital Cochin
- 16h30 : Assemblée inter-lycées après la manifestation
Des départs en bus sont également organisés depuis le 77 et le 91 (plus d"infos sur démosphere
Comment faire grève ?
Il n’est pas toujours facile de faire grève, notamment quand vous êtes isolé.
Cet article pourra vous aider :
Qui appelle à la grève ?
Déclaration commune CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef pour l’ Ile-de-France :
Aujourd’hui, dans un climat très dégradé, la mobilisation des gilets jaunes a permis l’expression d’une colère légitime.
Face à cette colère qui s’étend (salariés, chômeurs, retraités, lycéens…), le gouvernement s’enferme dans sa politique de casse sociale et répond par la répression policière, notamment à l’égard de la jeunesse qui se mobilise contre Parcoursup et la réforme Blanquer.
Les unions régionales Ile‐de‐France (URIF) CGT FO FSU Solidaires, avec l’UNEF, s’indignent et condamnent fermement l’attitude du gouvernement qui répond par la répression policière aux revendications qui s’expriment diversement dans tout le pays.
La solution n’est pas dans la répression. Les URIF CGT FO FSU Solidaires, avec l’UNEF, portent les revendications suivantes :
-Arrêt de la répression policière
-Hausse immédiate du SMIC pour aller vers 1800€
-Augmentation générale des salaires et des pensions
-Revalorisation du point d’indice pour les fonctionnaires.
-Réindexation des salaires, des pensions et des retraites sur le coût de la vie
-Développement de tous les services publics sur tous les territoires
-Retour à la retraite à 60 ans et abandon de toute réforme de retraite par points
-Abandon de toutes les réformes concernant les lycéens et les étudiants
-Abrogation des réformes qui détricotent le droit du travail et la protection des salariés (Loi « El Khomri », ordonnances « Macron »)L’heure est à l’ouverture immédiate de négociations sur ces revendications.
Les unions régionales Île‐de‐France CGT FO FSU Solidaires avec l’UNEF appellent les salariés, les étudiants et les lycéens, à se réunir en assemblées générales et à décider de l’action nécessaire à la satisfaction de ces revendications, y compris par la grève.
Manifestation Unitaire
Vendredi 14 décembre 12h30
Place de de la République ‐ Paris
Déclaration de l’Union syndicale Solidaires :
Après les moquettes, le plâtre ! Pas de changement de cap
Emmanuel Macron a fait ses annonces pour tenter de mettre fin à la colère sociale exprimée depuis plusieurs semaines. Mais pas de surprises : quelques mesures sociales, une « augmentation » de 100 euros brut par mois du SMIC qui intègre la hausse légale et déjà annoncée de 1,8 % prévue en janvier et qui sera financé par l’État (donc par le budget la suppression des cotisations patronales !), une prime exceptionnelle au bon vouloir des employeurs, une exonération fiscale et sociale des heures supplémentaires, et l’annulation de la hausse de la CSG pour 2019 pour les retraité-es qui gagnent moins de 2000 euros.
Ces annonces sont loin de constituer un tournant dans la politique de ce gouvernement. Emmanuel Macron fait semblant d’oublier qu’il a accentué les politiques néolibérales qui avantagent les entreprises et les plus riches, au détriment de l’intérêt général, au détriment des plus précaires, des femmes, chômeur-euses, retraité-es, de la jeunesse.
Aucun tournant majeur n’a été pris, et c’est encore le budget de l’État qui est mis à contribution, tandis qu’aucune contrainte n’est mise sur les entreprises, les grandes fortunes, puisque ni le CICE (40 milliards par an pour les grandes entreprises), ni la suppression de l’ISF, ni de la flat tax et de la baisse de l’impôt sur les sociétés ne sont mis en cause ! La question d’une juste répartition des richesses est totalement évincée.
Rien de global pour les salaires, les pensions ou les minimas sociaux, rien pour les revendications lycéennes, rien pour la transition écologique, rien pour le re-développement des services de proximité ou des transports en commun, rien pour la fonction publique... tandis que la réponse répressive et autoritaire est maintenue avec vigueur. Pire, elle va être accentuée !
L’Union syndicale Solidaires appelle à amplifier et faire converger les mobilisations actuelles pour la justice sociale et fiscale, contre les réformes Blanquer, contre la hausse des frais d’inscriptions universitaires.Le gouvernement et le patronat ne lâcheront rien si nous n’agissons pas ensemble et nous ne mettons pas une pression suffisante.
L’Union syndicale Solidaires soutient les mobilisations de la jeunesse en particulier du 11 et du 13 décembre. Les syndicalistes de Solidaires aideront les lycéens et lycéennes dans leur mobilisation, en particulier pour les protéger au maximum des violences policières.
Nous appelons à faire du vendredi 14 décembre une journée de grève interprofessionnelle, dans le public comme dans le privé. Notre objectif est de proposer au plus possible de salarié-es d’entrer en mobilisation et de faire, partout où c’est possible, des assemblées générales pour décider de leurs modalités d’actions et d’envisager ce qui peut-être fait dans les jours suivant, en particulier avec les Gilets Jaunes.
Solidaires rejoindra samedi 15 décembre les mobilisations des Gilets Jaunes. Il ne s’agit pas de « s’imposer » ou de « récupérer » mais bien de converger et d’agir ensemble, d’amplifier ce qui existe déjà à de multiples endroits.
Appel de l’intersyndicale éducation nationale et enseignement supérieur :
Les organisations syndicales soussignées de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, réunie mardi 11 décembre, exigent :
-l’augmentation générale des salaires la défense des services publics
-l’abrogation du dispositif Parcoursup et de la loi ORE
-l’abrogation des réformes du lycée
-l’annulation de la hausse des frais d’inscription pour les étrangers hors UELa révolte sociale gronde dans le pays face à la politique antisociale du gouvernement Macron. Les lycéen·nes se mobilisent et demandent l’abrogation de Parcoursup et des réformes Blanquer (des bacs, des lycées, de la formation professionnelle et de la formation des enseignants). Nous exigeons du gouvernement, l’arrêt immédiat de la répression inédite contre les lycéen·nes (humiliation, mutilation, ...) ainsi que la levée des dispositifs policiers autour des établissements.
Nous appelons :
-à la grève le vendredi 14 décembre et à rejoindre les manifestations ;
-les personnels ainsi que les étudiant·es à se mobiliser dès demain partout aux côtés des lycéen·nes ainsi qu’aux côtés de celles et ceux qui luttent contre la politique anti-sociale du gouvernement ;
-à participer aux mobilisations du jeudi 13 décembre pour l’emploi scientifique et contre la hausse des frais d’inscription à l’université pour les étudiant·es non-communautaires (2770 licence, 3770 Master) ;
-à généraliser la tenue d’Assemblées Générales dès à présent pour décider de la suite des mobilisations.Les organisations syndicales signataires se réuniront vendredi soir.
CNT-FTE, FERC-CGT, FNEC-FP-FO, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNESUP-FSU, SUD-Education, SUD-Recherche-EPST, SUNDEP-Solidaires, Solidaires Etudiant·es, UNEF, UNL, UNL-SD
Appel à la grève de Sud éducation
Réformes Blanquer, justice sociale : et maintenant, en grève !
Le climat social est actuellement explosif, et le monde éducatif y a toute sa part :
-la mobilisation des gilets jaunes prend une ampleur inédite. La mobilisation, partie au départ du prix de l’essence, déborde désormais largement ce cadre, et porte des revendications de justice sociale. La fédération SUD éducation appelle les personnels à les rejoindre dès le samedi 8 décembre partout où c’est possible, sur des mots d’ordres de progrès social.
-dans notre secteur, les lycéen-ne-s sont fortement mobilisé-e-s depuis le vendredi 4 décembre. La mobilisation prend de l’ampleur, et SUD éducation appelle les personnels à rejoindre les lycéen-ne-s dans les mobilisations dès le 7 décembre. SUD éducation dénonce sans réserve la violence policière qui met en danger la vie et l’intégrité physique des lycéen-ne-s.
-les réformes Blanquer suscitent un rejet massif de la part des personnels : réforme du lycée et du bac, parcoursup, réforme de la voie professionnelle, suppressions de postes. Les personnels se mobilisent, en différents endroits du territoire.
-dans les universités, la hausse des frais d’inscription des étranger-e-s, qui est non seulement une mesure xénophobe et raciste, mais aussi le signe avant-coureur de la hausse des frais d’inscriptions généralisés, suscite une opposition importante. La mobilisation dans les universités commence aussi à se construire.Il est temps d’agir ! Pour SUD éducation, la réponse doit être à la hauteur : toutes et tous en grève, massive, unitaire et prolongée, pour faire plier le gouvernement.
Les personnels sont couverts dès aujourd’hui par le préavis permanent de SUD éducation.
SUD éducation a posé en plus un préavis spécifique à partir du lundi 10 décembre sur les revendications suivantes notamment :-contre les réformes Blanquer (réforme du bac et du lycée, parcoursup, réforme de la voie professionnelle) ;
-contre la hausse des frais d’inscription à l’université ;
-pour la justice sociale et environnementale ;
-pour la hausse des salaires ;
-contre la répression policière dont font l’objet les lycéen-ne-s.SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à :
-se mettre en grève partout où c’est possible avec les lycéen-ne-s et étudiant-e-s dès le vendredi 7 décembre
-se mettre massivement en grève le vendredi 14 décembre contre les réformes Blanquer et pour la justice socialeSUD éducation appelle à faire de ces journées un point d’appui pour construire et mettre en débat dans les assemblées générales des personnels la grève reconductible.
Mais également des appels chez les cheminots, les intérimaires, les secteurs de l’énergie, des mines, la chimie, les dockers... à retrouver sur démosphère ! Demain tou-te-s en grève et dans la rue !