Le 7 juillet dernier au tribunal d’instance de St-Denis, le centre social auto-organisé et habité Attiéké (31 bld Marcel Sembat à St-Denis) a gagné un nouveau report au 24 octobre, dans la procédure qui l’oppose au propriétaire du bâtiment, la Fédération française de triathlon. L’occupation dure depuis octobre 2013.
Merci à celles et ceux venu.e.s en soutien, nous étions près d’une centaine.
Nous exigeons toujours la réquisition de l’Attiéké ou d’un bâtiment équivalent dans St-Denis par la mairie ou la préfecture, ainsi que le relogement et la régularisation des habitant.e.s.
Nous nous opposerons encore à la rénovation urbaine par le haut sur le dos des plus pauvres.
Nous pensons à toutes les personnes qui ont subi les incendies d’immeubles parfois meurtriers de ces dernières semaines, ainsi qu’à celles privées de logement depuis l’assaut du Raid du 18 novembre 2015.
Nous pensons aux occupant.e.s roms du terrain Coignet (à côté de la gare de St-Denis), expulsé.e.s et éparpillé.e.s le 6 juillet en début d’après-midi. A la place de ce bidonville vieux de deux ans devrait s’élever un immeuble de 10 000 mètres carrés de bureaux.
Face aux spéculateurs et promoteurs immobiliers, aux patrons du BTP, au Grand Paris, aux institutions complices, la lutte continue.
Le collectif de l’Attiéké