Manifestation du 29 novembre 2015
317 gardés à vue
317 gardés à vue c’est énorme pour une seule manifestation (qui aurait du être enorme).
317 gardés à vue c’est un signe que l’état d’urgence nous prive d’avantage de nos libertés pour notre soi-disant sainte sécurité.
317 gardés à vue c’est peut être toi ou tes potes, c’est peut être des gens qui venaient là pour la première fois, c’est surement des gens pris au hasard dans l’espoir qu’ils ne reviennent plus.
317 gardés à vue c’est 317 histoires différentes sur les violences policières et la répression.
Sous le choc certains ne voudront plus jamais remettre un pied en manif, et d’autres se disent que la police mérite bien les insultes qu’on lui distribue. Mais après, que faire de cette injustice ? Que faire de la peur ?
Après quelques rencontres et discussions (mais aussi après la dispersion et les fêtes), l’envie de créer, de gueuler bien haut ce que personne ne veut entendre, de toucher des gens qui ne se posent pas trop de questions sur cet état d’urgence pousse en moi et chez d’autres.
Réaliser un court film, faire une émission de radio, organiser des lectures à partir des témoignages des 317 gardés à vue est un moyen de rendre visible les exactions de la police et l’absurdité de l’état d’urgence.
Si vous avez du matos, une envie solidaire, un besoin de créer pour transformer, la rage entre les dents, je vous propose qu’on se rencontre à nouveau pour organiser ça.
Le lundi 25 janvier à 17h au CICP
(lieu à confirmer)
Si tu as vécus une garde à vue pendant la Cop 21 tu peux toujours envoyer ton témoignage chez les317[at]riseup.net
Pour les questions juridiques, certains des 317 sont prêt à faire des démarches en masse contre le fichage : les317juridique[at]riseup.net
