À la fin du mois de mars, alors que le mouvement contre la loi Travail suivait son cours, le groupe de défense collective (Defcol) se constituait à l’occasion d’une des assemblées de lutte afin de briser l’isolement face à la répression judiciaire.
Cette répression n’était qu’une des nombreuses stratégies mises en place par l’État pour limiter et précipiter un mouvement social vers sa fin en touchant individuellement des personnes qui agissent collectivement.
Depuis mars, Defcol a soutenu, autant que possible, tous les manifestants qui l’avaient sollicité. Il s’agissait alors de donner des informations d’ordre juridique, d’avoir accès à des noms d’avocats, d’aider au paiement des frais de justice, d’accompagner les personnes à leur procès, mais aussi de fournir des bilans de la répression judiciaire après chaque manifestation et de mettre en place une permanence téléphonique.
Étant donné le contexte actuel, Defcol fait aujourd’hui le choix de limiter ses activités aux renvois à venir et aux enquêtes en cours. Nous allons continuer à suivre toutes les personnes qui ont eu à subir la répression du mouvement contre la loi Travail jusqu’au 15 septembre 2016.
Nous n’assurerons donc plus de permanence téléphonique mais les personnes concernées peuvent nous contacter au mail suivant : defcol@riseup.net. Vous pouvez aussi envoyer un sms au 07 53 21 75 56 en laissant vos coordonnées.
Defcol est un collectif de personnes en luttes qui cherchent à s’organiser face à la répression du mouvement social et n’a pas vocation à perdurer dans le temps. Nous avons toujours appelé celles et ceux intéressées par cette question à nous rejoindre ou à se constituer en collectif.
Afin de discuter ensemble de la manière dont on peut se réapproprier la question de la défense et s’auto-organiser contre la répression, nous invitons à une discussion publique le 26 novembre à 17 h 00 au Condensateur, 43 rue de Stalingrad à Montreuil.
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