La répression policière et judiciaire n’a pas tardé à s’abattre sur le mouvement en cours contre la loi Travail et son monde. Jeudi 17 mars, dans plusieurs villes de France, arrestations, garde-à-vue et procès se sont succédé.e.s. À Paris, l’envahissement par les CRS de l’assemblée de luttes tenue à Tolbiac, les coups de matraques des flics, les blessures infligées, la violente répression exercée sur les lycéen.ne.s, les comparutions immédiates du samedi 19 mars, les procès en cours, ont pour but d’empêcher le mouvement de s’organiser.
Il est essentiel de répondre à ces intimidations en prenant collectivement en charge la défense des personnes trainées devant la justice. L’idée de constituer un groupe de défense collective a été évoquée lors de l’assemblée de lutte réunie le 18 mars à la fac de Saint-Denis qui faisait suite à l’assemblée appelée le 17 mars à Tolbiac.
La défense collective vise à briser l’isolement face à la répression. Les condamnations pour outrage, rébellion, dégradations, refus ADN, etc., qui s’abattent au hasard des arrestations sont autant de messages d’intimidation adressés à la lutte toute entière. La justice individualise la répression mais la réponse doit être commune. La défense collective permet de se réapproprier les stratégies de défense qui ne doivent pas être laissées aux seuls spécialistes du droit, et de partager les connaissances et l’expérience nécessaires pour s’en sortir au mieux.
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