Mouvement de grève dans l’ensemble du réseau de AIDES dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires, ce jeudi 21 juin 2018. Les salariés-es de AIDES demandent une amélioration de leurs conditions de travail. Cet appel à la grève a été massivement suivi : 63 lieux de mobilisation fermés sur 76 et 84% de salariés en grève.
La précarisation du travail, les inégalités de rémunération entre les Directions Générales successives et les salariés-es, le manque de reconnaissance et de moyens, les exigences toujours plus importantes sur la charge de travail ont entraîné des risques psycho-sociaux, un turnover important (assumé par la direction) et une explosion du nombre d’arrêts maladie.
Ces conséquences impactent directement notre capacité à lutter contre l’épidémie du VIH/Sida. Par ailleurs, ces problématiques internes ont conduit à la mise en place d’une expertise nationale indépendante mandatée par le CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) [1] toujours en cours. La première phase menée en Île-de-France a déjà démontré, selon ces expert-e-s indépendants-es, des dangers graves et imminents pour la santé des salariés-es.
Si nous sommes en souffrance, comment peut-on continuer à accompagner, mobiliser et dépister les 820 400 personnes rencontrées chaque année ?
Malgré cette mobilisation inédite chez AIDES, l’ensemble de nos revendications n’ont pas encore été prises en compte, la grève est de de fait reconduite.
Cagnotte pour la caisse de grève : https://www.lepotcommun.fr/pot/nz322d46